TOUT EST DIT

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jeudi 18 octobre 2012

Hollande en Algérie en décembre : ça craint…

Hollande en Algérie en décembre : ça craint… 


Lors d’une réunion diplomatique à Malte, le 5 octobre dernier, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, a confirmé que François Hollande (fils indigne d’un père qui fut un farouche partisan de l’Algérie française) sera en visite officielle à Alger (début décembre).
Alors, comme on dit un peu familièrement, ça craint… Car Hollande est prêt à baisser – un peu plus – le saroual face aux arrogances d’Alger. On rappellera, par exemple, ce qu’il écrivait le 26 mars dernier à Bouteflika (qui hait la France, mais qui court s’y faire soigner et au Val de Grâce, s’il vous plaît…) : « Vous vous souvenez peut-être (tu parles qu’il s’en souvient le vieux satrape…) qu’en hommage aux Algériens (sic) morts lors de la manifestation du 17 octobre 1961, j’ai déposé une gerbe, le 17 octobre 2011, au pont de Clichy où des Algériens (resic) furent jetés à la Seine, il y a cinquante ans, par des policiers (re-resic) placés sous les ordres de Maurice Papon, préfet de police. Au cours de cette commémoration (1), j’ai tenu à témoigner ma solidarité aux enfants et petits-enfants des familles endeuillées par ce drame. Il faut que la vérité soit dite. Reconnaître ce qui s’est produit. Ce jour-là, j’ai agi en tant que socialiste. A l’avenir, ce sera sans doute à la République de le faire. »
L’avenir évoqué par cet ami des fellouzes, c’est le présent aujourd’hui que le candidat d’hier est devenu président de la République (François Le Normal : F.L.N.). Un président prêt à toutes les repentances. Quand il dit : « Il faut que la vérité (sic) soit dite », comprenons bien qu’il s’agit d’officialiser le mensonge. A savoir l’histoire de la guerre d’Algérie racontée en France comme les Algériens eux-mêmes n’oseraient pas le faire…
Dans un récent communiqué, la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie a dit son inquiétude : « Parmi les repentances que François Hollande pourrait faire à Alger à la fin de l’automne, figureraient, sinon la reconnaissance des crimes coloniaux perpétrés en Algérie, au moins la responsabilité de la France dans le massacre de Sétif et, peut-être, en prime, la suppression de la Fondation ! C’est donc de l’humeur des chefs d’Etat français et algérien que dépendra la survie de la Fondation qui avait commencé un travail apaisé, mais non politiquement correct ! »
Signe des temps, le ministre délégué aux Anciens Combattants, Kader Arif, sans doute écrasé par un emploi du temps chargé, n’a toujours pas reçu le président de la Fondation alors qu’il a reçu tous les responsables de toutes les autres associations et fondations mémorielles…
Autre menace qui pèse sur nos têtes : l’officialisation du 19 mars 1962 comme date tout aussi officielle de la « fin » de la guerre d’Algérie.
Dimanche prochain (21 octobre), sur Radio Courtoisie (à 8 heures 30, rediffusion à 21 heures 30), nous ferons un point complet sur tous ces sujets avec Bernard Coll, secrétaire général de Jeune Pied-Noir. Ne manquez pas ce rendez-vous important.
(1) Commémoration (sic) d’un soulèvement insurrectionnel au cœur de Paris. Il n’y a qu’en France qu’on voit ça…
• Dans Présent du 19 octobre, article de Jean-Paul Angelelli sur l’affaire, toujours pendante, des archives de l’Algérie française réclamées par Alger.

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