TOUT EST DIT

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jeudi 12 juillet 2012

PSA : les politiques rivalisent d'indignation

Du PS à l'UMP, en passant par les syndicats, les réactions se multiplient après l'annonce de la suppression de 8 000 emplois en France.
Le constructeur a annoncé qu'il allait supprimer 8 000 emplois en France et arrêterait la production de véhicules à Aulnay en 2014. Réactions.

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif : "Nous n'acceptons pas en l'état le plan."
Jean-Marc Ayrault, Premier ministre : "Il est nécessaire que soient approfondies les causes de la situation actuelle du groupe qui conduisent à ce plan, les conséquences d'un tel plan sur les territoires et la filière automobile, ainsi que les garanties que peut offrir le groupe sur le maintien à long terme de l'activité industrielle des sites du groupe."
Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale : "Je souhaite que l'État soit au rendez-vous de la protection des salariés : il serait immoral de laisser ces travailleurs seuls face à eux-mêmes. C'est pourquoi je salue la démarche du Premier ministre, qui vient d'exiger de PSA une concertation sans délai avec les partenaires sociaux vouée à maintenir une activité industrielle sur tous les sites français."
Marisol Touraine, ministre des Affaire sociales : "Une onde de choc pour notre pays."
Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l'Économie sociale et solidaire : "C'est insupportable de voir aujourd'hui ces saignées dans l'emploi industriel."
Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT : "Nous n'allons pas prendre pour argent comptant cette annonce brutale de suppression d'emplois."
Franck Don, de la CFTC : "La baisse des effectifs en recherche et développement est gravissime et n'augure rien de bon pour l'avenir."
Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts (EE-LV) : "Le gouvernement (de François Fillon) n'a pas anticipé, pas aidé, pas posé les conditions à un futur possible."
Gérard Ségura, maire PS d'Aulnay-sous-Bois : "PSA Aulnay, c'est 3 300 emplois mais aussi 9 000 avec les sous-traitants : nous n'avons pas la capacité d'accuser ce choc tout seuls."
Jean-Louis Borloo, président du Parti radical : "En aucun cas, les difficultés partielles rencontrées aujourd'hui ne peuvent avoir pour seule réponse une réduction drastique des effectifs qui détruirait les compétences et le savoir-faire de l'entreprise."
Xavier Bertrand, ancien ministre UMP du Travail : Il faut "très, très vite un plan massif de soutien à toute la filière automobile".
Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP : "La cote d'alerte est dépassée. Je suis extrêmement préoccupé par cette annonce (...). Il faut que le gouvernement sache que, dans ce domaine, l'opposition, au nom (de laquelle) je m'exprime ce matin, sera à ses côtés s'il s'agit d'assumer enfin que la priorité absolue pour notre pays, c'est la compétitivité de notre industrie."
Marine Le Pen, présidente du Front national : "L'État doit (...) mettre immédiatement en place un plan national de soutien à la filière automobile française (...), quitte à monter au capital de PSA."
Nicolas Dupont-Aignan, député non inscrit de l'Essonne : "Je demande la création immédiate d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale pour que mes collègues députés comprennent enfin les vraies raisons de ce désastre industriel."

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