TOUT EST DIT

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jeudi 24 mai 2012

Michel Sapin rejette l'idée d'une forte hausse du smic

 Le ministre du travail, de l'emploi et du dialogue social Michel Sapin a estimé jeudi 24 mai "légitime" de donner un coup de pouce au Smic mais il a rejeté l'idée d'une forte hausse comme le demandent certains syndicats.
"Quand vous êtes une caissière à 70 % du Smic, vous n'arrivez pas à vivre, il est légitime que de donner un coup de pouce au Smic", a déclaré Michel Sapin sur Canal+.

Avant de nuancer : "Mais quand vous êtes une petite entreprise avec des carnets de commandes difficiles, vous vous posez la question de l'équilibre de votre compte, et là on ne peut pas non plus faire des sauts sur le Smic, c'est cela qu'il faut concilier et une décision sera prise", a ajouté le ministre, en insistant sur la concertation avec les partenaires sociaux. "Il n'y a pas de bonne décision s'il n'y a pas le dialogue qui précède cette décision", a-t-il martelé.
Le coup de pouce au smic est un des engagements de campagne de François Hollande. Lors du débat d'entre-deux tours, ce dernier avait promis : "Le Smic sera indexé non seulement sur les prix, mais sur une part de la croissance. Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté. Le coup de pouce sur le Smic sera donc fonction de la croissance."
DEUX SYNDICATS RÉCLAMENT UNE FORTE HAUSSE

Ce coup de pouce du smic est un des sujets de la conférence sociale qui se tiendra avant mi-juillet, deux syndicats revendiquent un effort conséquent : une hausse de 300 euros bruts pour la CGT à 1 700 euros bruts mensuels, tandis que FO réclame une augmentation progressive à 1 340 euros nets contre environ 1 100 euros nets aujourd'hui.
Invité à dire si le gouvernement accéderait à la revendication de Jean-Claude Mailly, numéro 1 de FO, le ministre a répondu: "Il le sait lui-même".
Sur le chômage, autre thème clé de la conférence sociale, Michel Sapin a mis en garde contre "les plans sociaux qui sont encore devant nous". "Ils étaient sous le tapis et ressortent de dessous le tapis", en mettant en cause "l'Etat actionnaire précédent" dans la situation d'Air France, qui pourrait selon la presse supprimer 5 000 emplois d'ici trois ans.

MAIS ! ON L'AVAIT ENTENDU ÇA !! 
FRANÇOIS LE HARDI L'A PROMIS ÇA ! 
QU'IL FASSE CE QU'IL A PROMIS !!!

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