TOUT EST DIT

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samedi 11 février 2012

AUX ABOIS, Bayrou lance un appel aux "humanistes" contre Sarkozy

Le candidat centriste François Bayrou a appelé samedi 11 février les "humanistes" de toutes obédiences à refuser les propos de Nicolas Sarkozy au Figaro magazine en leur demandant de faire taire "les intérêts politiques, de camp ou de parti" pour défendre "l'essentiel".

"J'affirme qu'aucun des hommes et des femmes du centre, ou qui ont eu les convictions du centre, même s'ils sont passés à l'UMP, ne peut accepter cela. J'affirme que la droite républicaine française, pas plus que la gauche, ne peuvent l'accepter", a expliqué François Bayrou citant l'héritage de Jacques Chaban-Delmas et du général de Gaulle.
"Le moment est venu de lancer un appel : je le dis à tous ceux, au centre, dans la majorité ou dans l'opposition, je dis à tous les Français qui ont une certaine idée de la France, qui sont des républicains et qui sont des humanistes, qu'il y a des choses qu'on n'a pas le droit de laisser prendre. Il est un moment où la politique s'arrête, les intérêts politiques, les intérêts de camp ou de parti, et où commence la défense de l'essentiel. La défense d'un monde qu'on veut transmettre aux enfants", a-t-il conclu
"VALEURS CONTRE VALEURS"
Un peu plus tôt, en ouverture d'un forum consacré au "contrat social", M. Bayrou a expliqué que l'élection serait une opposition "valeurs contre valeurs" et qu'il s'agissait d'un "choix de civilisation".

"Les déclarations faites par Nicolas Sarkozy montrent l'axe de sa campagne" et "les mots qu'il a employés me paraissent révélateurs d'une orientation qui n'est pas la nôtre, en particulier, le mot valeur, a expliqué François Bayrou. Ce mot donne tout son sens à cette journée, parce qu'en effet, c'est valeurs contre valeurs."
Pour le leader centriste, les déclarations de Nicolas Sarkozy" dessinent une campagne électorale qui est en réalité celle de la division des français, du choix d'un certain nombre de cibles proposées à l'exaspération collectives". "Et cela, a-t-il dit, ne peut être à nos yeux qu'un immense affaiblissement pour un peuple, une société, une nation comme la nôtre".
"LA SOLIDARITÉ AU CŒUR DU PROJET HUMANISTE"
"Notre projet de société, que je crois en phase avec le projet de société historique et républicain de la France, porte un nom simple : il s'appelle humanisme", a-t-il expliqué en appelant à le défendre "contre des stratégies qui le fragilisent et le ruinent". "Au coeur du projet humaniste", il y a "la solidarité", a-t-il poursuivi. "Cette solidarité qui fait qu'un peuple, une société, une nation ne sont pas formés de personnes étrangères les unes aux autres, chacune s'occupant de son propre avenir, mais qu'il y a entre nous des liens qui font que nul n'est abandonné, singulièrement pas les plus faibles, nul n'est oublié, singulièrement pas celui qui a des difficultés, nul n'est laissé de côté, singulièrement pas les plus fragiles", a-t-il expliqué.

"Ces valeurs correspondent à l'idée que chaque être humain est en soi un absolu. Il peut être malade, paralysé, sans capacité de production, génial, formidablement entreprenant... Il n'y a pas de différence, pas de balance où l'on pèse celui qui sert et celui qui ne sert pas. On ne peut soutenir l'un et abandonner l'autre. Et c'est cela notre choix", a-t-il lancé.

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