TOUT EST DIT

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jeudi 15 décembre 2011

Poutine moque la contestation et assure qu'il tiendra le pays

Le premier ministre russe, Vladimir Poutine, a écarté, jeudi 15 décembre, toute remise en cause de la victoire du pouvoir aux législatives du 4 décembre, ironisé sur l'opposition, et assuré, à trois mois de la présidentielle, qu'il tiendrait le pays face à la crise et aux menaces de déstabilisation étrangères.

"A mon avis, le résultat de ces élections reflète indéniablement l'état des forces dans le pays", a déclaré M. Poutine au cours d'une émission rituelle – un marathon de questions populaires qui aura duré plus de quatre heures et demie, un record. "L'opposition dira toujours que les élections ne sont pas honnêtes, c'est le cas partout, dans tous les pays", a-t-il poursuivi, minimisant la portée de la mobilisation qui a suivi l'annonce des résultats du scrutin, sans précédent depuis son arrivée au pouvoir en 1999.
Malgré un recul de 15 points par rapport à la précédente élection législative, en 2007, le parti de M. Poutine, Russie unie, est arrivé en tête des législatives avec 49 % des voix. L'opposition dénonce des fraudes et a mobilisé des dizaines de milliers de manifestants samedi dernier à travers le pays.
MOQUERIES
Le premier ministre a moqué les manifestants, affirmant les avoir pris, le lendemain des élections, pour des militants défilant contre le sida. "Franchement, quand j'ai vu à l'écran ce que certains avaient sur la poitrine, ce n'est peut-être pas très correct mais j'ai cru que c'était pour la propagande de la lutte contre le sida, que c'était, disons, des contraceptifs", a ironisé M. Poutine à propos du ruban blanc devenu le symbole de la contestation.
Le premier ministre a dénoncé à nouveau des tentatives de "déstabilisation" ourdies depuis l'étranger, et présumé que des étudiants avaient été payés pour participer aux défilés de l'opposition. Vladimir Poutine a particulièrement visé les Etats-Unis, "policiers du monde" en quête de "vassaux", pas "d'alliés", selon lui. "Les gens en ont marre du diktat d'un seul pays", a-t-il martelé, avant d'assurer de la volonté de Moscou de "continuer" à chercher de meilleures relations avec Washington. Déjà la semaine dernière, Vladimir Poutine avait nommément visé Hillary Clinton, accusée de donner "le la à certains activistes [qui], avec le soutien du département d'Etat, ont commencé à travailler activement".
"J'EN AI ASSEZ DE CES QUESTIONS"
M. Poutine a par ailleurs répété que les manifestations étaient acceptables tant qu'elles restaient dans les limites fixées par la loi. "De mon point de vue, le résultat des élections reflète indubitablement l'opinion publique du pays", a-t-il dit.
Bien rare signe d'inflexion dans cette posture de fermeté : Vladimir Poutine a proposé d'améliorer la transparence du processus électoral en équipant les bureaux de vote de caméras pour la présidentielle à venir. "Je propose et demande l'installation de webcams dans tous les bureaux de vote du pays", a-t-il dit. Par la suite, il s'est tourné vers le présentateur pour lui dire: "J'en ai assez de ces questions sur les élections."
Sur les sites sociaux, qui ont grandement contribué à la mobilisation, les commentaires étaient généralement négatifs. "C'est fini. Poutine a totalement perdu le contact. Et cela devient de plus en plus évident", écrivait sur Twitter un certain Oleg Kozirev, ajoutant que le premier ministre "insulte son peuple".
Une nouvelle journée de mobilisation est annoncée pour le 24 décembre. L'opposition devrait réitérer ses exigences, dont l'organisation de nouvelles élections, le limogeage du président de la commission électorale, l'enregistrement de partis d'opposition et la libération des "prisonniers politiques".
AVEC SA PETITE SALE GUEULE D'ARROGANT DE BANLIEUE, CE CONNARD FERAIT BIEN DE RENONCER À SES MAGOUILLES.

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