TOUT EST DIT

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mercredi 28 décembre 2011

Poutine : «Je n'ai pas besoin de tricherie pour gagner»

Le premier ministre russe a une nouvelle fois exclu mardi de remettre en cause le résultat des législatives avant d'annoncer la promotion de Vladislav Sourkov, proche conseiller et théoricien de la «démocratie dirigée».

«En tant que candidat je n'ai besoin d'aucune tricherie», lance Vladimir Poutine qui promet une élection présidentielle «transparente, claire et objective» couronnée sans nul doute par sa victoire. «Que ce soit clair pour tout le monde, je veux m'appuyer sur l'expression de la volonté populaire, sur la confiance», insiste-t-il. Devant les membres de son «Front populaire», une vaste agrégation de syndicats, de partis et d'associations créée pour redonner un second souffle à son parti Russie Unie, le candidat n'a que mépris pour ses opposants.
Faute de «programme unifié», de «moyens compréhensibles», «d'objectifs clairs» et de leaders «capables de faire des choses concrètes», l'opposition se contente, selon lui, de «délégitimer le processus électoral». Or, affirme-t-il ,«il ne saurait être question de discussions sur une révision» des résultats des législatives. «Nous devons mettre un terme à toutes ces insinuations», conclut-il.
«Le pouvoir en place est dans un cul de sac historique», relève Andreï Illarionov, président de l'Institut d'analyse économique. «Il s'attache à provoquer et à discréditer les organisateurs des manifestations, mais surtout, il prépare sa revanche», juge cet économiste qui n'exclut pas «une répression brutale, à la biélorusse».

Rassemblement anti-fraudes

Lundi, deux militants d'opposition, Yaroslav Nikitenko et Serguei Oudaltsov, ont été condamnés à 10 jours de prison. Oudalstov, leader du Front de gauche, venait tout juste de purger une peine de 15 jours pour avoir participé au tout premier rassemblement anti-fraudes, organisé le 4 décembre, jour du scrutin. «Son seul moyen de résister est une grève de la faim qui met sa vie en danger. C'est l'arbitraire le plus total!», s'inquiète l'étoile montante de la contestation, le sulfureux blogueur Alexeï Navalny, qui réclame sa libération immédiate.
En parallèle, Vladimir Poutine s'attèle à réunir ses barons les plus loyaux. Après avoir été désigné, la semaine dernière, chef de l'administration présidentielle, Vladislav Sourkov, architecte des mouvements de jeunesse pro-Kremlin et principal idéologue de la «démocratie dirigée» , a été nommé mardi vice-premier ministre. Son admiration pour l'homme fort du pays est inconditionnelle: «Je pense que Poutine est un homme que Dieu et le destin ont envoyé à la Russie lorsqu'elle traversait une période difficile», déclarait-il en juillet.
En verrouillant son système, Vladimir Poutine semble galvaniser davantage ceux qui exigent son départ. «Ce vote qui est prévu ne peut pas être considéré comme une élection. Elle ne sera pas légitime quoiqu'il arrive. Nous ne la reconnaîtrons jamais», martèle Alexeï Navalny, qui n'exclut pas de se déclarer candidat si la rue réussit à obtenir «des élections libres». Pour transcender les dissensions qui agitent la nébuleuse de l'opposition, il appelle les Russes à sortir encore plus massivement dans la rue: «Peut-être que c'est une vision trop primaire, mais si un million de personnes sortent dans la rue, ils ne pourront rien nous faire. Ils devront satisfaire nos revendications»

POUTINE EST FOU, C'EST CERTAIN, IL EST DÉMENT.
C'EST À LUI QU'IL FAUT IMPOSER UNE PSYCHOTHÉRAPIE.

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