TOUT EST DIT

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lundi 10 octobre 2011

La déception envahit le camp de Ségolène Royal

A 21h50 dimanche, Ségolène Royal prend "acte du résultat très décevant par rapport à la magnifique campagne conduite avec toute mon équipe à travers tout le pays".

Les sondages ne mentaient donc pas tant que cela, comme se plaisait à le répéter le camp de Ségolène Royal. Pire, ils étaient finalement optimistes pour la présidente de la région Poitou-Charentes, que les résultats partiels du dimanche 9 octobre situent autour de 7 %, autour de 23h30, talonnée par Manuel Valls (6 %).
Même dans les Deux-Sèvres, le fief de Ségolène Royal, le score pourrait être cruel : à 23 h, selon des résultats partiels portant sur la moitié des bureaux de vote, la candidate n'arrive que troisième avec 18 % des voix, très largement distancée par François Hollande (43,7 %) et de quelques voix par Martine Aubry (18 % également).
Au moment de prendre la parole face à ses militants, Ségolène Royal explique : "Tout le monde a constaté que nos idées ont fait avancer la gauche et le PS, notamment l'exigence d'une démocratie participative, la mutation écologique, la reprise en main du système bancaire et le non cumul des mandat", déclare-t-elle.
"ON NE VOTERA PAS POUR HOLLANDE"
Après l'allocution, la salle de la Maison des polytechniciens, dans le VIIe arrondissement de Paris, se vide. Ségolène Royal est retournée s'enfermer dans un bureau. Quelques militants pleurent encore sur le trottoir. La fidèle Najat Vallaud-Belkacem, ajointe au maire de Lyon, commente : "L'ironie du sort, c'est que Ségolène Royal a gagné la bataille des idées mais ne l'emporte pas dans les urnes." Elle s'en prend au "matraquage sondagier".
Une antienne reprise par de nombreux militants. "Il faut changer les électeurs, on les propagandise", lâche l'un d'entre eux, amer. Sophie Bouchet-Petersen, la conseillère de la candidate, lance à un autre : "Un petit coup de rouge serait particulièrement adapté à la situation..."
"C'est une grande déception, reconnaît Delphine Batho, députée PS des Deux-Sèvres. Je suis fière d'avoir fait sa campagne. C'est grâce à elle que les primaires ont eu lieu. Elle s'est montrée en grande dirigeante de la gauche." Jean-Louis Bianco, député des Alpes-de-Hautes-Provence, explique, lui, que "quelques soient les résultats définitifs, la gauche ne pourra pas gagner sans Ségolène Royal".
La présidente de la région Poitou-Charentes s'exprimera dans la semaine sur son choix pour le second tour, selon son entourage.
Mais pour les militants présents ce soir, c'est clair : "On ne votera pas pour Hollande." Et ce malgré le mot qu'a eu le président du conseil général de Corrèze pour son ex-compagne lors de son discours : "Je mesure la déception de Mme Royal, ; qu'elle sache que nombre de ses idées sont aujourd'hui partagées par tous."
"LES FRANÇAIS SONT DES VEAUX !"
Sur Internet, des partisans de Ségolène Royal ont dit toute leur déception face au résultat du premier tour. "Ils ont tout fait pour la détruire, la dénigrer, la moquer... L'UMP a réussi son travail de sape ! Les Français sont des veaux !", déclare, dépité, jo_bo13. "Même la meilleure ne peut pas l'impossible...", se désole fran2g.
Certains ne voient plus leur avenir militantiste au sein du parti socialiste. C'est le cas de banshees999 : "Ce sera #Mélenchon2012 car seul le FdG [Front de gauche, ndlr] porte une partie des idées novatrices que nous avons défendues !"


SEGO :
2007- 2011
IN MEMORIAM

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