TOUT EST DIT

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jeudi 9 juin 2011

Jean-Louis Borloo se voit à l'Élysée

Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a vivement reproché jeudi au gouvernement de pratiquer "la méthode des boucs émissaires", notamment sur le RSA, redisant son "envie" de briguer l'Élysée où il s'imagine déjà, "semaine après semaine", confronté à l'exercice du pouvoir. "Décidément, après les radars, après la laïcité, voilà qu'il faut absolument cliver, comme si la solution des problèmes qui, me semble-t-il, nécessite plutôt de mettre les gens autour de la table, de fédérer les bonnes volontés, il y avait une forme de sentiment d'impuissance", a déploré Jean-Louis Borloo sur RTL à propos de la polémique concernant le revenu de solidarité active (RSA).
"On ne peut pas cliver sur la pauvreté, c'est un sujet qui est beaucoup trop grave" qui concerne "pratiquement 2 millions de familles, à peu près 4 millions de personnes avec les enfants, qui sont dans une situation psychologique, morale, professionnelle extrêmement difficile". "Les remettre en activité est une nécessité, y compris pour eux (...), mais parler de cancer de l'assistanat (comme l'avait fait le ministre Laurent Wauquiez), je trouve que ce n'est pas correct." "Je ne crois pas à la méthode de la dénonciation et des boucs émissaires", a-t-il lancé reprochant au gouvernement de présenter "un certain nombre de sujets de manière toujours un peu clivante". La bonne "méthode" pour Jean-Louis Borloo, "c'est : on réunit les acteurs, on fait un diagnostic partagé, on le fait avec humilité, on sort de l'idée que c'est toujours de la faute des autres".
L'ancien ministre a ensuite décrit, comme s'il y était déjà, sa vie à l'Élysée. "Je me dis semaine après semaine, dans ce bureau au premier étage entouré de ce jardin, avec une forme de vide, dans telle circonstance que dois-je faire ? Comment j'organise l'action ? (...) Pendant cinq ans, quelles seront mes priorités, mes organisations, les contre-pouvoirs, le mode de gouvernance ? a-t-il détaillé. "Je suis un peu comme les skieurs. Avant les grandes descentes, vous les voyez : ils simulent complètement le passage des portes, eh bien, moi, j'essaie de réfléchir, de simuler. Oui, je me pose la question de mon propre niveau", a poursuivi le président des radicaux.
Le pouvoir à l'Élysée, "oui, j'ai envie de l'exercer, évidemment que j'ai envie de l'exercer", a-t-il assuré, tout en réaffirmant qu'il se prononcerait "entre l'été et l'automne" sur son éventuelle candidature.

PAUVRE HOMME !!!

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