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lundi 13 juin 2011

DIGEST La solution du casse-tête grec est-elle en Uruguay ?

Les médecins de l'Union européenne et du FMI qui cherchent au chevet de la Grèce un remède à son endettement chronique devraient peut-être s'inspirer du succès d'une recette uruguayenne. En 2003, ce pays d'Amérique latine est en effet parvenu à organiser une restructuration de sa dette souveraine plutôt bien acceptée, qui lui a permis de revenir se financer sur les marchés au bout de quelques mois seulement.

Incapable à l'époque de financer sa dette, l'Uruguay avait demandé à ses créanciers de participer à un échange de titres prolongeant de cinq ans l'échéance de la moitié d'entre eux, sans modifier leur valeur faciale ni leur coupon.

Craignant dans le cas contraire un sort bien moins enviable, 90% des créanciers de l'Uruguay avaient répondu à l'appel, en mars 2003.

En restructurant sa dette, Montevideo a ainsi pu se donner la marge de manoeuvre et le temps nécessaire à l'application des réformes dont son système bancaire avait besoin.

Pour la Grèce, une telle stratégie pourrait permettre d'éviter un défaut pur et simple sur le mode argentin ou des plans de sauvetage sur fonds publics de plus en plus difficiles à faire accepter aux contribuables européens.

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