TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

lundi 30 mai 2011

Le remplacement de Lagarde à Bercy pourrait virer au casse-tête

La question se posera si la ministre part au FMI. La durée limitée de la mission pourrait freiner certaines ambitions.

Ils devront patienter jusqu'à la fin du mois de juin. Ce n'est en effet qu'à cette date que l'on connaîtra le nom du successeur de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du FMI. Si Christine Lagarde devait être élue, elle quitterait alors ses fonctions de ministre de l'Économie pour rejoindre Washington.
« En attendant, elle fait consciencieusement son job à Bercy. Pour préparer sa candidature à Washington, elle fait des heures supplémentaires », explique son entourage. Et si elle ne l'emportait pas ? « Elle serait ravie de poursuivre son travail à Bercy », indique diplomatiquement cette même source.
Toutefois, compte tenu des chances importantes de succès de Christine Lagarde de décrocher la direction générale du FMI, les prétendants à Bercy doivent commencer à faire valoir leurs arguments en coulisses s'ils veulent avoir une chance de briguer l'un des postes les plus prestigieux du gouvernement.
Distillés avec soin par l'Élysée, qui tranchera, des noms, des profils de candidats parfaits, alimentent les rumeurs. Au gouvernement, elles bruissent fortement. François Baroin ferait figure de grand favori. Si le ministre du Budget devait être choisi, il en serait fini de la structure bicéphale mise en place depuis 2007, qui séparait les finances publiques et leurs dossiers techniques (budget, fiscalité...) de l'Économie au sens productif du terme (industrie, commerce extérieur, PME...). Les noms de Valérie Pécresse, la ministre de la Recherche et de Bruno Le Maire, le ministre de l'Agriculture sont aussi cités. Reste à savoir si ces transferts au sein du gouvernement ne seraient pas plus déstabilisants qu'autre chose. À un an des élections présidentielles, la question mérite d'être posée.
La nomination d'une personnalité issue de la société civile est également envisageable. Cité quasiment lors des sept remaniements qui ont émaillée l'actualité politique depuis 2007, le nom d'Anne Lauvergeon peut encore apparaître. Mais cette éventualité se heurte au fait qu'elle mène une campagne active pour rester à la tête d'Areva, ainsi qu'à la durée limitée de cette mission à Bercy (jusqu'à la présidentielle). Cette faible durée pourrait d'ailleurs rebuter d'autres candidats.
Des experts réputés
La solution parlementaire pourrait être la solution la plus confortable. Le Parlement compte en effet un certain nombre d'experts réputés qui pourraient assurer l'intérim jusqu'aux prochaines échéances électorales, parmi lesquels Hervé Mariton. Il fut ministre des Dom Tom de mars à juin 2007 lorsqu'il remplaça François Baroin nommé ministre de l'Intérieur en remplacement de Nicolas Sarkozy parti faire campagne pour les élections présidentielles.

0 commentaires: