TOUT EST DIT

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vendredi 8 avril 2011

Jamais deux sans trois


Les suites des élections cantonales, les annonces de candidatures prochaines à l'élection présidentielle, les engagements militaires de la France à l'extérieur ont relégué au deuxième plan de l'actualité les menaces réelles qui pèsent sur l'Europe et sur l'euro et pourtant la situation s'aggrave. Jamais deux sans trois, après la Grèce et l'Irlande c'est maintenant le Portugal qui appelle l'Union européenne à l'aide. Aujourd'hui et demain, à Budapest, les ministres des Finances européens débloqueront pour le Portugal les 75 milliards d'euros demandés par ce pays qui sont possibles dans le cadre des mécanismes de soutien mis en place depuis la crise grecque. Il n'y aurait donc pas matière à s'inquiéter disent les tenants de la politique de l'autruche alors qu'il faudrait sonner le tocsin. Après le Portugal en effet, la spéculation internationale qui frappe l'un après l'autre les maillons faibles de l'Europe s'attaquera à un grand pays, l'Espagne, en attendant l'Italie voire la France et cela se déroulera en pleine campagne présidentielle française. Déjà les démagogues du Front national ou du Front de gauche se prononcent pour la sortie de l'euro à qui ils imputent tous les maux de la mondialisation avec un écho réel dans le pays. Heureusement pour la France, Nicolas Sarkozy et François Fillon sont d'ardents défenseurs de l'euro tout comme le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui concourt au sauvetage portugais. Mais comment le candidat DSK pourra-t-il concilier cette défense avec un projet socialiste dépensier, générateur de plus d'impôts nouveaux que de rétablissement de nos finances publiques ?

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