TOUT EST DIT

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vendredi 31 décembre 2010

Steve Jobs

Il y a deux ans, à la même époque, le patron d'Apple s'apprêtait à prendre un congé maladie pour subir une transplantation du foie. Aujourd'hui, Steve Jobs clôt une année d'exception, à l'issue de laquelle il aura hissé Apple, « son » entreprise, sur le podium mondial des plus grosses capitalisations boursières, aux côtés des géants du pétrole. Pour l'enfant prodige de la Silicon Valley, 2010 aura été l'année de la consécration. Déjà élu patron de la décennie par le magazine « Fortune », ce Californien pur souche, qui ne quitte jamais son « costume » col roulé noir-jeans-baskets, vient d'être désigné à cinquante-cinq ans la « personnalité de l'année » par le « Financial Times ». Et désormais, Steve Jobs - qui ne gagne pas plus de 1 euro par mois (hors stock-options) -représente plus qu'une icône du monde économique. Pour le président Barack Obama, il constitue le « meilleur exemple de l'incarnation du rêve américain ». Lui qui a commencé l'aventure Apple dans un garage en 1976, avec un autre Steve, Wozniak, préside aux destinées d'une multinationale de plus de 30.000 salariés, avec un chiffre d'affaires de 65 milliards de dollars. Même les Français l'ont adoubé : depuis cette année, Steve Jobs a aussi sa marionnette aux Guignols de l'Info sur Canal +. Une reconnaissance qui en dit long sur la popularité du patron d'Apple : en révolutionnant l'usage de l'informatique et de la téléphonie mobile, il a définitivement imprimé sa marque dans le grand public.

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