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jeudi 29 avril 2010

Ces musulmanes qui acceptent la polygamie

Selon le secrétariat général de l’immigration, en 2008, 180 000 personnes vivaient en France dans des familles polygames
L’affaire de l’homme accusé d’entretenir des femmes vivant d’aides sociales a relancé le débat sur la polygamie Interdite par la loi et strictement encadrée par l'islam, la polygamie perdure chez certains musulmans de France. Les femmes l'acceptent, parfois pour des motifs religieux, mais aussi pour échapper à la tutelle familiale.

En se mariant, le musulman « a complété la moitié de sa religion », proclame une citation attribuée au prophète. Le Coran comprend aussi de nombreux versets exhortant au mariage. Pour y satisfaire, nombre de musulmanes en France
sont prêtes à des concessions comme l'acceptation du statut de « co-épouse » grâce à un mariage religieux, célébré discrètement par un imam, en présence d'un tuteur de la femme et de deux témoins. « Nous savons que la pratique existe dans la communauté », avoue-t-on à la Grande mosquée de Paris.
Evoquant le conjoint de la femme voilée verbalisée pour niqab au volant, la secrétaire d'Etat à la Ville, Fadela Amara, a pressé les imams pour que cette situation « ne se reproduise pas, parce que ce n'est pas une situation acceptable dans notre pays ».

Avant de célébrer un mariage religieux, l'imam, comme le prêtre, le pasteur et le rabbin, doit exiger un certificat de mariage civil sous peine de se mettre hors la loi, avec le risque d'une peine de 2 ans de prison. Mais des imams autoproclamés n'hésitent pas à ignorer cette disposition d'autant que la transgression est difficile à prouver puisque le mariage n'est pas « sacralisé » dans une mosquée mais n'importe où, avec une dot symbolique et un repas.

C'est le désir de se libérer de sa famille qui a conduit Meriem à sacrifier à cette pratique : « A plus de 30 ans, je vivais encore chez mes parents qui sont conservateurs. Il était hors de question de sortir sans leur permission. »

Grâce à une amie, elle a connu un commerçant marié prêt à lui payer un logement. « Comme croyante, je suis dans les règles et, comme femme, je peux avoir une vie intime sans craindre d'offenser mes parents », explique-t-elle.

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