TOUT EST DIT

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samedi 13 février 2010

Petit QI égale gros risque de mortalité cardiovasculaire ?

Selon une étude britannique, plus le quotient intellectuel d'une personne est faible plus elle aurait de risque de mortalité cardiovasculaire.
Un faible quotient intellectuel représenterait un indicateur majeur du risque de mortalité cardiovasculaire, juste derrière la cigarette, selon des chercheurs britanniques. David Batty et ses collègues du Medical Research Council britannique ont dressé ce constat après avoir suivi pendant vingt ans un groupe de 1145 personnes âgées d'environ 55 ans au début de l'étude. Leurs calculs ont fait apparaître que par rapport aux personnes dotées d'un QI élevé, celles étant les moins intelligentes étaient exposées à un risque accru de mortalité cardiovasculaire. Ce sur-risque est apparu plus important que celui associé aux revenus de la personne, à sa pression artérielle ou encore à son activité physique.

Parmi les facteurs de risque cardiovasculaires avérés pris en compte par les auteurs, seul le tabagisme semble exercer un impact plus important que le quotient intellectuel sur la mortalité, relèvent les auteurs dans l'European Journal of Cardiovascular Prevention and Rehabilitation. D'une manière générale, les personnes ayant fait peu d'études et disposant de faibles revenus sont plus susceptibles de développer différentes maladies et de présenter un moins bon état de santé. Des difficultés d'accès aux soins, des conditions de vie plus insalubres, une exposition chronique au stress ou encore une hygiène de vie moins rigoureuse sont citées parmi les facteurs à l'origine de cette situation.

Les chercheurs estiment qu'il existe "un certain nombre de mécanismes plausibles" qui pourraient l'expliquer, relevant notamment de la perception de ce qu'est un "comportement sain". Ioanna Tzoulaki, de l'Imperial College de Londres, estime que ces conclusions devraient être prises en compte dans la conception des programmes de santé publique, notamment en simplifiant les messages des campagnes. Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. Près de 29% de la mortalité mondiale leur est imputable, selon l'Organisation mondiale de la santé.

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