Le guitariste des Who s'est bâti une légende en démolissant son instrument sur scène à la fin de ses concerts, mais lui, il semble indestructible. A soixante-quatre ans, l'auteur de « I Can't Explain » et de plus de cent autres chansons du groupe fondé en 1964 à Londres se produira dimanche avec ses partenaires pour animer la mi-temps lors de la finale du Superbowl de football américain à Miami. L'ancien de Woodstock et des festivals de l'île de Wight, que ses parents, eux-mêmes rockers acharnés, mirent à la guitare électrique à douze ans, a perdu sa tignasse et modère ses célèbres moulinets du bras, mais la puissance de ses solos, inscrite un temps au « Guinness des records », continue d'atteindre des sommets. Le pionnier du synthétiseur ne les entend cependant qu'à moitié, car les décibels ont fini par entraver son audition. Ce timide complexé par sa haute taille et son appendice nasal proéminent, qui l'ont fait comparer à « un nez sur un bâton » par le chanteur du groupe Roger Daltrey, affirme se retrouver dans un état second dès qu'il monte sur scène, une énergie longtemps dopée par l'alcool et la drogue. Au soulagement de ses fans, ses excès n'auront pas suffi à donner satisfaction à celui qui, dans son tube « My Generation », clamait « J'espère mourir avant d'être vieux », une formule dont les punks ont fait leur slogan.
vendredi 5 février 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire