TOUT EST DIT

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dimanche 24 janvier 2010

Pour Lagarde, il ne faut pas que Proglio cumule "éternellement" EDF et Veolia

Si Henri Proglio a renoncé cette semaine à la rémunération que devait lui verser Veolia, en plus de celle d'EDF, les critiques demeurent. Ainsi, Dimanche sur France 2, la ministre de l'économie, Christine Lagarde, a déclaré qu'il ne fallait pas que le cumul par M. Proglio de sa fonction de président de Veolia et de PDG d'EDF "dure éternellement".
"Je pense qu'on n'est pas engagé dans deux entreprises avec la même intensité. Il est opérationnel dans l'une, président du conseil de surveillance dans l'autre. Ca ne durera pas éternellement non plus, il l'a d'ailleurs reconnu devant les commissions des assemblées", a-t-elle ajouté. Avant de modérer l'importance à accorder à la polémique : "C'est un débat de période préelectorale. L'opposition est contente d'argumenter et de polémiquer sur ce thème là".

"LE GOUVERNEMENT N'AURAIT JAMAIS DÛ ACCEPTER CE GENRE DE CHOSE"

Au même moment, sur Europe 1, François Bayrou appelait Henri Proglio à "choisir" entre les deux entreprises, estimant qu'il ne pouvait pas défendre à la fois "l'intérêt général" et "l'intérêt des actionnaires". "Ceci crée une double allégeance insupportable et en contradiction absolue avec tout ce que nous avons fait en France depuis des décennies" et c'est "inacceptable".

Selon le leader du MoDem, le double salaire, auquel M. Proglio a finalement renoncé, "n'était pas autre chose que la révélation d'une double dépendance". "Henri Proglio devrait choisir et le gouvernement n'aurait jamais dû accepter ce genre de chose", a-t-il insisté.
Une sortie assez proche de celle du porte-parole du Parti Socialiste, Benoît Hamon, qui a prévenu sur Radio J que "la polémique ne se terminera que le jour où il aura choisi entre le privé et le public, Veolia et EDF". "C'est à Nicolas Sarkozy de prendre, dans ce dossier, enfin ses responsabilités", a-t-il déclaré. "Quand on sert l'intérêt général et l'Etat, on ne mélange pas les genres. C'est bien parce que M. Sarkozy, dans sa gestion du pouvoir, mélange (les genres) qu'aujourd'hui, ces situations se multiplient", a estimé M. Hamon.

Et d'ajouter : "Soit le gouvernement est naïf, ce que je ne crois pas, soit dans sa fameuse croisade contre le capitalisme, depuis le départ, il camoufle ses vraies intentions, de ne rien changer, et ment aux Français". Selon lui, l'affaire Proglio est "la preuve que rien n'a changé" dans la moralisation du capitalisme.

PERSONNELLEMENT J'ESTIME QUE BAYROU N'A AUCUNE LÉGITIMITÉ POUR DIRE QUOI QUE CE SOIT, IL EST TROP IDIOT....

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