TOUT EST DIT

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dimanche 25 octobre 2009

Un bizut au gouvernement

La Mauvaise vie, certes, mais aussi la mauvaise école? Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, est revenu samedi au micro de RTL sur la polémique suscitée par Marine Le Pen en 2009 par son livre écrit en 2005. Le neveu de François Mitterrand estime avoir subi un "super-bizutage". Un de ceux qui endurcissent.
"Endurci". Pas même de la "rancœur". Juste un "super-bizutage carabiné". Frédéric Mitterrand est revenu samedi au micro de RTL sur la polémique lancée par Marine Le Pen sur le plateau d'A vous de juger, en septembre. La vice-présidente du Front National mettant en cause ses bonnes mœurs, punies par la loi, et demandait la démission du novice, du bizut de la politique gouvernementale. La polémique a depuis essaimé avant de retomber comme un soufflé. Le bon moment pour sortir du bois.

"La seule chose qui compte, c'est d'avancer", a jugé Frédéric Mitterrand. Tout en assurant qu'il ne se départirait pas de sa "part d'émotion" à l'avenir, le ministre de la Culture a expliqué qu'il serait désormais "un peu plus prudent" dans son expression publique. Son soutien appuyé au cinéaste franco-polonais Roman Polanski lors de l'arrestation de ce dernier en Suisse pour une affaire de viol sur mineure aux Etats-Unis remontant à 1977 l'a également profondément desservi.
"Je vais être plus prudent"

"Tous les ministres ont leur passage au feu, leur superbizutage, le mien était carabiné. Mais je pense que je pourrai en tirer tous les enseignements et, au fond: ni ressentiment, ni rancoeur, ni rancune. La seule chose qui compte, c'est d'avancer", a déclaré Frédéric Mitterrand. "Je me suis endurci. Les seules traces, c'est que j'ai appris un certain nombre de comportements qui peuvent être ceux d'un ministre que je n'avais peut-être pas totalement maîtrisés", a-t-il reconnu. Frédéric Mitterrand a estimé que l'affaire lui permettrait de "trouver l'équilibre entre citoyen et ministre. Je vais être un peu plus prudent", a-t-il expliqué tout en revendiquant sa "part d'émotion. Je ne veux pas devenir un monstre administratif ou qui fait carrière politique".

Il n'a pas confirmé le dépôt d'une plainte en diffamation contre Marine Le Pen, vice-présidente du Front national. En direction de membres du parti socialiste qui l'avaient accusé de promouvoir le tourisme sexuel, tel Benoît Hamon, le ministre de la Culture a estimé à nouveau que la raison les avait quittés. "Je pense que parmi ceux qui ont perdu leur calme, je n'étais pas le seul, loin de là. Il y en a peut-être qui sont allés beaucoup plus loin", a commenté le ministre, adoucissant toutefois ses propos. Endurci à la chose politique?

Dans un pays où l'on se préoccupe plus de ce qui se passe dans le slip des gens que dans leur tête, il n'est pas étonnant qu'il faille se montrer très prudent, il est si facile de se faire enculer !

C'est vulgaire mais je le pense vraiment, les gens sont détestables.

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