TOUT EST DIT

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lundi 12 octobre 2009

Le Royaume-Uni va privatiser pour réduire son déficit public

Le premier ministre britannique, Gordon Brown, a annoncé, lundi 12 octobre, que le gouvernement vendra pour 16 milliards de livres d'actifs sur deux ans, soit plus de 17 milliards d'euros, afin d'aider à redresser les finances publiques.

Dans un discours devant des économistes à Londres, le premier ministre a indiqué que son gouvernement prévoit de céder une série d'actifs non-financiers, dont des infrastructures de transport, qui devraient rapporter de l'ordre de 3 milliards de livres (3,2 milliards d'euros). Il s'agira notamment d'High Speed One, la seule ligne ferroviaire à grande vitesse du Royaume-Uni, qui relie le Tunnel sous la Manche à Londres, de la participation britannique dans le consortium nucléaire européen Urenco (33 %), de la maison de paris Tote, et d'une société spécialisée dans les prêts aux étudiants, a précisé le premier ministre. Le reste du programme proviendra de la vente de biens immobiliers et d'autres actifs détenus par des collectivités locales, a ajouté Gordon Brown.
Le ministre des finances, Alistair Darling, a assuré de son côté que le gouvernement ne procéderait à aucune vente-éclair, alors que l'opposition craint qu'il ne soit tenté de s'en séparer au plus vite. Il a promis sur BBC Radio Scotland que toute cession n'interviendrait "que lorsque nous penserons que les conditions sont bonnes". "Nous n'allons pas nous précipiter pour vendre quelque chose, si nous estimons que nous pourrions en tirer un meilleur prix en patientant", a-t-il expliqué.

Ces annonces interviennent alors que les finances publiques devraient être un thème majeur des prochaines élections législatives, qui se dérouleront au plus tard en juin. Le gouvernement travailliste s'est engagé le mois dernier à réduire le déficit public de moitié sur les quatre ans qui suivront la fin de la récession, y compris en réduisant les dépenses publiques. Les Conservateurs, en tête des sondages depuis des mois, n'ont quant à eux de cesse de critiquer la dérive de la dette publique et ont eux-mêmes commencé à détailler leurs plans pour résorber le déficit. Les travaillistes les accusent de préparer des coupes claires qui pourraient miner la reprise économique. Gordon Brown a d'ailleurs repris cet argument dans son discours. "On doit redresser les finances publiques de façon à soutenir la croissance, et non à la détruire", et "si on n'y arrive pas, nous risquons une décennie d'austérité", a-t-il lancé.

Ces ventes devraient permettre de réduire un peu le déficit public du Royaume-Uni, tout en évitant d'avoir à tailler trop sévèrement dans les dépenses publiques, alors que le pays n'est pas encore sorti officiellement de la récession. Le déficit, qui a été gonflé par les plans de sauvetage bancaires et les mesures de relance sans précédent adoptées face à la crise, devrait atteindre 175 milliards de livres (près de 190 milliards d'euros) cette année, soit 12,4 % du produit intérieur brut, selon les projections du gouvernement.

QU'ATTEND LA FRANCE POUR PRIVATISER LA POSTE ET LA RATP ET DÉGRAISSER LE MAMOUTH ?

1 commentaires:

David C. a dit…

Afin de faire face à la colère qui vient! Afin de faire face à la logique destructrice du système ! Afin de faire face au mépris de la classe en montant sur la scène de l'histoire! Afin de rompre avec la règle du jeu!
Je vous invite à lire et à partager le dernier tract de Solidarité et progrès :
http://www.solidariteetprogres.org/...
Il est temps que toutes les révoltes particulières donnent naissance à un projet commun révolutionnaire!
David C.
david.cabas.over-blog.fr