TOUT EST DIT

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lundi 12 octobre 2009

L'avertissement des Etats-Unis au futur président afghan

Quel que soit le résultat de l'élection présidentielle du 20 août, le prochain président de l'Afghanistan devra faire plus pour répondre aux problèmes du pays, explique au Today Programme de BBC Radio 4, Hillary Clinton. La secrétaire d'Etat américaine a commencé samedi une tournée européenne, qui l'a emmenée à Zurich puis Londres, Dublin et Belfast. Elle doit prononcer lundi un discours en Irlande du Nord afin de soutenir le processus de paix entre catholiques et protestants. Elle est attendue lundi soir à Moscou.
Pour Mme Clinton, le prochain président devra établir une nouvelle relation avec la population, son armée et les Etats-Unis. "Nous sommes impatients d'avoir les résultats finaux de l'élection", explique-t-elle, rappelant que Hamid Karzaï a été "très utile sur de nombreux fronts. (...) Mais nous sommes très clairs sur un point : si le résultat du scrutin mène à sa réélection, il devra y avoir une nouvelle relation entre lui et le peuple afghan, entre son gouvernement et ceux qui soutiennent ses efforts pour stabiliser et sécuriser l'Afghanistan."

Les autorités électorales afghanes vont bientôt terminer leurs enquêtes sur les accusations de fraudes. Un représentant électoral a indiqué lundi qu'une annonce – le nom du prochain président afghan ou la tenue d'un second tour – "pourrait tomber d'ici cinq à sept jours".

Pour la secrétaire d'Etat, l'examen de la stratégié américaine en Afghanistan apporte quelques éclaircissements bienvenus. La secrétaire d'Etat confirme que le but des Américains reste le démantèlement et la défaite d'Al-Qaida et de ses alliés extrémistes, mais qu'il s'agit de savoir qui est réellement allié au réseau d'Oussama Ben Laden. "On a tendance à négliger les progrès réalisés en Afghanistan car il reste encore de vrais défis à relever."

Dimanche, le New York Times laissait entendre que le président Obama s'impatientait des lenteurs du développement des institutions civiles, du système judiciaire et des forces de sécurité en Afghanistan. Le président Obama a annoncé en mars l'envoi de centaines de conseillers civils pour aider au développement du pays, mais la détérioration des conditions de sécurité n'a pas permis leur arrivée sur le terrain.

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