TOUT EST DIT

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samedi 17 octobre 2009

Le président tchèque laisse entendre qu'il va signer le Traité de Lisbonne

Le président tchèque Vaclav Klaus, dernier dirigeant européen à ne pas avoir paraphé le traité de Lisbonne, a laissé entendre qu'il signerait le texte, dans un entretien publié samedi. "Au train où vont les choses c'est à dire très vite, il n'est plus possible d'arrêter le traité ni de faire marche arrière, quand bien même certains d'entre nous le voudrions", déclare le président tchèque au Lidove noviny.
M. Klaus réaffirme qu'il ne considère pas ce texte comme une bonne chose "pour la liberté en Europe". Mais "sa probable entrée en vigueur ne va pas être la fin de l'histoire". "Je ne peux pas et je n'attendrai pas les élections en Grande-Bretagne à moins qu'elles ne se tiennent dans les prochains jours ou semaines", ajoute le président tchèque, faisant allusion aux prochaines élections britanniques qui pourraient voir les conservateurs arriver au pouvoir et demander un référendum sur le traité.

Le président tchèque a posé le 8 octobre une nouvelle condition pour signer le traité, à savoir une dérogation pour son pays concernant la Charte des droits fondamentaux. Elle a pour but, selon le chef de l'Etat, d'empêcher toute restitution des biens des Allemands des Sudètes confisqués après la Seconde guerre mondiale. Mais, souligne le journaliste Jean Quatremer sur son blog "Coulisses de Bruxelles", Vaclav Klaus semble également assouplir sa position sur le sujet : "Je n'ai jamais dit qu'il était nécessaire que ma note de bas de page soit ratifiée par l'ensemble des Etats membres, ce qui impliquerait que l'on recommence tout le processus de ratification de Lisbonne".

Le sort du traité de Lisbonne en République tchèque est également suspendu à une décision de la Cour constitutionnelle, concernant une plainte d'un groupe de sénateurs proches du président qui entendent faire vérifier que ce texte, hérité du projet avorté en 2005 de Constitution européenne, est conforme à la loi fondamentale du pays. La Cour constitutionnelle se penchera sur cette plainte le 27 octobre, peu avant le Conseil européen des 29 et 30 octobre. Le traité pourrait donc entrer en vigueur au début du mois de décembre.

A SUIVRE...C'EST PAS FAIT !

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