TOUT EST DIT

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samedi 27 juin 2009

Les trous noirs du Web

Le Web et ses millions d'ordinateurs connectés comporte aussi des zones d'ombres, des endroits presque impossible à atteindre, pour des raisons structurelles.

Une étude de trois années a montré que ces trous dans la toile pourraient permettre à des pirates d'engager de vastes opérations.
Après trois années de recherches des ingénieurs américains ont publié un rapport expliquant qu'une bonne partie de l'Internet était déconnecté du reste de la "toile". Cité par le magazine anglais The Register, Craig Labovitz, qui a participé à cette étude, explique que "contrairement à l'imagerie populaire, l'Internet n'est pas un réseau entièrement connecté".

Un dysfonctionnement chronique du Web

On se doutait un peu que l'ensemble des ordinateurs théoriquement connectés aux Web n'étaient pas tous accessibles entre eux. Mais l'étude du Arbor Networks a mis en évidence des dysfonctionnements chronique du Web. La toile comporterait de vaste espace non consultable, espèce de grumeaux virtuels non accessible pour une majeure partie des internautes.

Les sites militaires américains sont les plus touchés

Le facteur le plus important vient du fonctionnement des routeurs. Ces éléments qui structurent le Web sont de la responsabilité des opérateurs. Certaines machines seraient mal configurées et ne donneraient accès qu'aux sites les plus consultés. Les tables de routage, véritable carte géographique du Web ne prendrait plus assez en compte certaines zones peu utilisées. Le premier réseau touché par cette zone d'ombre est celui des sites Web militaires. Ces derniers sont très souvent inaccessibles car les machines chargées d'acheminées les données ne retrouvent pas le bon chemin pour connecter les ordinateurs.

Une arme potentielle pour les pirates

Néanmoins, ce trou noir du Web ne représente pas un handicap pour la grande majorité des internautes qui utilisent tous plus ou moins les même parties du Web. Le plus grave est ailleurs. Selon les chercheurs, ces parties peu fréquentées pourraient tout à fait servir de base d'attaque pour des pirates cherchant à paralyser l'ensemble du réseau. En effet, ils leur seraient très facile de se faire passer pour un de ces sites (entre autre militaire) et acquérir certains droits sur des ordinateurs en usurpant leur identité (adresse IP). Alors même que l'ICANN a pointé du doigt cette semaine les faiblesses structurelles de l'Internet, on commence à se demander par quel miracle l'Internet n'a pas encore connu un arrêt total...

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