TOUT EST DIT

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lundi 14 juillet 2014

La météo de la Rolex®

La météo de la Rolex®

Grisaille, orages annoncés, ciel inquiétant, cyclones prévisibles et toujours rien dans les bulletins officiels qui puisse laisser penser que cela va s'arranger… Le climat de notre vie politique est aussi détraqué que peu engageant. Vigilance rouge : il faudra un de ces jours sortir les fusées paragrêles si nous ne voulons pas gâcher les ultimes espoirs citoyens de ciel bleu. L'anticyclone économique est improbable et le ciel des affaires si bas que, dessous, la démocratie risque de ne pas pouvoir se relever. L'UMP doit réagir avec des idées plus qu'avec de l'argent si elle ne veut pas disparaître en laissant sa place au FN et le rôle de seul parti de gouvernement sur les épaules faiblardes d'un Parti socialiste divisé et sans imagination. L'heure est venue de rayer des effectifs cette génération qui se croyait au-dessus de la loi parce qu'elle faisait la loi.
Exit le syndrome de la Rolex® qui efface les frontières entre le pouvoir et l'argent. La suzeraineté par les prébendes et les dessous-de-table est une régression politique dans notre République sans garde-fous. Il faut revisiter notre monarchie élective et les institutions de la V e pour en finir avec la confusion dans les équilibres entre l'Élysée et Matignon inventés par de Gaulle et Pompidou.
Notre régime présidentiel, et son pouvoir encore plus exorbitant et sans contrôle depuis l'erreur de Jospin sur le quinquennat, ne sont plus adaptés à une France moderne. Nous en vivons les effets pervers. L'alternance qui demande des comptes n'est plus possible en cours de mandat et François Hollande a tellement dit que lui président ne serait pas le chef de la majorité que la majorité se retrouve sans chef. Il semble indispensable de revenir à un scrutin majoritaire plus juste dans ses répartitions géographiques et surtout de ne pas céder aux sirènes de la proportionnelle. Repenser la politique et l'organisation des pouvoirs publics serait plus utile que de se lamenter en disant « c'est la faute des autres et de l'Europe ».
Peut-être faudrait-il aussi assainir les partis et maîtriser le cumul des indemnités plus que des mandats ? Les élus qui commandent dans les partis ont fait disparaître les militants, remplacés par des apparatchiks plus soucieux de leurs intérêts que du débat d'idées. 

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