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mercredi 7 mai 2014

Najat Vallaud-Belkacem privilégie les « quartiers »

Najat Vallaud-Belkacem privilégie les « quartiers »


Depuis sa nomination le 2 avril dernier à la tête d’un ministère qui englobe tout à la fois la jeunesse, les femmes, les sports et les banlieues, Najat Valaud-Belkacem, confinée naguère dans le rôle de porte-parole-porte-coton du gouvernement, se sent pousser des ailes.
Rayon sports, on va surtout la voir dans les tribunes. Rayon femmes, elle n’a plus à faire ses preuves de pasionaria féministe. Pour les « jeunes » et les banlieues dites « sensibles » (c’est une sorte d’oxymore pour notre époque), elle part en croisade. Lesbanlieues, c’est aussi ce qu’on appelle pudiquement les « quartiers ». A savoir, pour parler vrai, des zones ethniques et, pour nombre d’entre elles, des zones de non-droit.
On l’a vue très remontée en ce sens lors de son déplacement à Amiens-Nord, le 2 avril, où elle est allée à la rencontre des « habitants ». Il y a aussi cette lettre adressée aux préfets et aux maires, tout récemment, lettre dans laquelle elle affiche quatre priorités (tout est désormais priorité pour les acolytes de Normal 1er) : nouvelle géographie prioritaire ; poursuite des programmes de rénovation urbaine (plus « ils » cassent et saccagent, plus on répare et on rénove aux frais du contribuable) ; participation des habitants ; création d’emplois.
On nous explique que les crédits seront reconcentrés sur 1 300 quartiers prioritaires « à partir du seul critère de pauvreté ». C’est vraiment le seul critère ? Ils nous prennent vraiment pour des truffes…
Concernant l’emploi dans lesdits « quartiers », Najat Vallaud-Belkacem dit vouloir consacrer « une enveloppe de 600 millions d’euros pour lever des investissements privés et co-investir des projets ». Et on nous ressert bien sûr la tarte à la crème des « discriminations à l’embauche ».
Quelles discriminations ? Najat Vallaud-Belkacem, fille d’un ouvrier dans le bâtiment Marocain immigré en France, née dans une famille de sept enfants n’est-elle pas la preuve (comme Rachida Dati) vivante que lorsque l’on étudie, comme elle l’a fait, que l’on s’accroche (même après deux échecs au concours de l’ENA), on n’est victime d’aucune discrimination. Etre né Marocain n’empêche pas d’obtenir un maroquin et de devenir ministre multiforme…
En 2007, la même Najat avait été nommée membre du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger par SM Mohammed VI. Comprenant que cela faisait un peu désordre, elle aurait, selon ses dires, quitté cette instance en 2012. En tout état de cause, je la vois mal, compte tenu de ses positions sur le lobby LGBT, se faire accepter par les Marocains d’ici ou de là-bas. Et on rappellera au passage qu’elle est à l’origine du programme anti-naturel intitulé les « ABCD de l’égalité » balancé dans les maternelles et les classes du primaire.
Cette priorité aux « quartiers », avec des moyens importants (genre le tonneau des Danaïdes) déversés dans ces zones où la seule priorité devrait être d’assurer et, dans la plupart des cas, d’imposer le respect des lois françaises, ne peut être ressentie que comme une injustice flagrante. Et même, osons le mot, une discrimination qui, compte tenu des réalités des « quartiers », s’apparente à une préférence ethnique qui fait problème.
(1) Peu avant la présidentielle de 2012, elle avait représenté le candidat Hollande au meeting Egalité LGBT organisé par l’Inter-LGBT.

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