TOUT EST DIT

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lundi 7 avril 2014

Et si l'UMPS sauvait l'Europe ?

Les politiques de droite comme de gauche sont accusés d'avoir bradé la nation. Maintenant, chiche ! Qu'ils s'unissent pour remettre l'Europe sur les rails !

À force d'entendre dire sur toutes les chaînes que c'est l'UMPS qui dirige la France depuis trente ans, à force d'assister, impuissants, à la démonstration qu'il s'agit d'un échec complet, car il n'y a plus de souveraineté nationale, à force de croire que les Français subissent cruellement les décisions du véritable pouvoir qui se trouve à Bruxelles ou à Berlin, etc., dans quelques semaines, on risque fort d'avoir un réveil brutal au lendemain des élections européennes.
Ces critiques s'entendent depuis longtemps à la droite de l'UMP, mais aussi, plus récemment, d'une façon sans doute "plurielle" mais de plus en plus affirmée, à la gauche du PS. Les Français auraient-ils fini par croire que l'UMPS existait "pour de bon" et que c'était bel et bien la cause principale de tous nos problèmes ? Faut-il attendre que le PS qui est au pouvoir ne soit plus que la quatrième force politique du pays à l'issue de ces élections, derrière le FN, l'UMP et EELV, pour commencer à s'en préoccuper ?
Si les Français en sont convaincus, pourquoi se priverait-on de faire exister concrètement cet UMPS, là où cela pourrait être utile tout en évitant de créer encore plus de confusion politique ?

Faisons un rêve

On sait, par exemple, que les euro-sceptiques et les euro-critiques reprochent à la construction européenne d'avoir été menée à l'envers. Selon eux, la principale erreur qui a été commise est d'avoir voulu ouvrir les frontières pour laisser circuler les capitaux et le travail sans la moindre tentative préalable d'harmonisation fiscale et d'harmonisation sociale. Cette maladie infantile de la construction européenne est à la source de tous les dumpings et de toutes les politiques de rigueur qui en découlent. Nul doute qu'il aurait mieux valu commencer par là.
Est-il trop tard, aujourd'hui, pour fixer des minima sociaux et des maxima fiscaux afin que la construction de cet espace de libre circulation marche mieux, et cesse de plonger des pans entiers de la population européenne dans le chômage et la misère ? Le pire n'est jamais sûr. Faisons un rêve. Imaginons que les deux seuls partis qui sont favorables à la poursuite de la construction européenne, l'UMP et le PS, parviennent à se mettre d'accord sur une "plateforme" commune, qu'ils proposeraient ensemble aux autres pays européens, dont l'Allemagne (elle-même dirigée par une coalition qui ressemble fort à l'UMPS). Cela pourrait-il aider à faire avancer le fameux schmilblick ? On se prend à regretter Guy Lux et on songe avec mélancolie à ce que serait un immenseInterville européen..

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