TOUT EST DIT

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jeudi 27 mars 2014

Le plus dur reste à faire


La claque prise par le gouvernement peut se transformer en déculottée à condition que les électeurs de la droite tranquille évitent la désunion et la démobilisation.
Qu’on le veuille ou non, c’est une défaite cuisante qu’a connue le gouvernement à l’occasion de ce premier tour des élections municipales. Cela se traduit dans les scores nationaux du Parti socialiste, en recul de 8 points par rapport aux précédentes élections de 2008, et de la gauche en général. Cela se constate dans le nombre de grandes villes qui repassent à droite après une ou plusieurs mandatures catastrophiques assumées par des socialistes. Cela ressort enfin à travers la poussée du vote protestataire : qu’il s’agisse de l’abstention très élevée, de l’importance du vote blanc ou des scores cinglants enregistrés par certaines personnalités du Front national.
Bien sûr, cela fait presque quarante ans que la majorité en place perd les élections municipales. Et François Hollande n’a pas connu d’exception à cette règle. Bien sûr, la photographie complète de ce scrutin est compliquée à établir en raison de la multiplication des listes divers droite ou divers gauche et de l’absence du Front national dans une quantité de grandes villes. Bien sûr, les fusions de listes entre les deux tours ou la probabilité d’assister dimanche prochain à de nombreuses triangulaires doivent inciter à la prudence. Il n’empêche que les Français ont témoigné de leur ras-le-bol dans des proportions bien plus importantes que prévu, y compris à Paris, montrant qu’ils n’étaient pas dupes de la politique d’enfumage menée par François Hollande et sa clique de copains et de coquins.
Coluche, qui nous manque dans cette période où le politiquement incorrect est banni, disait : « La victoire est toujours brillante puisque l’échec est mat. » Il faut, en effet, que dimanche prochain l’essai marqué par la droite se trouve largement transformé. Il faut que la gifle assenée au gouvernement au premier tour l’amène à se remettre en question. Et le plus beau des symboles serait de voir cette insupportable gauche bobo, sectaire et post-soixante-huitarde, mise à la porte de l’hôtel de ville de Paris, qu’elle a transformé en annexe du PS.
Tout dépend de vous et de vous seuls. Si vous souhaitez arrêter de voir Christiane Taubira salir la République en mentant à chaque fois qu’elle parle, en intervenant à tout bout de champ dans les procédures judiciaires, avant de mettre en place d’ici peu une réforme pénale d’un laxisme insupportable, alors il vous faut prendre vos responsabilités.
Si vous désirez que les comptes publics de la France cessent de se dégrader, que notre pays ne soit plus mis sous surveillance renforcée par Bruxelles, et que les industriels français retrouvent confiance, alors il faut envoyer un signal fort au président de la République pour qu’il mène une tout autre politique.
Si vous en avez assez d’une majorité qui déconstruit pierre par pierre les valeurs qui fondent notre civilisation, qu’il s’agisse du travail, de l’autorité, du mérite, de la famille et du respect de la patrie, alors dites-le, criez-le, et jetez votre bulletin de vote dans l’urne.
Si vous êtes révoltés de la manière dont un ancien président de la République est traqué, à coups d’écoute téléphonique, de chasse à l’homme judiciaire et policière, et de la façon dont les médias contrôlés par le pouvoir finissent par trouver cela normal, alors là encore vous avez une bonne raison de donner un carton rouge à cette gauche qui se moque comme d’une guigne des libertés publiques.
Si vous voulez marquer un coup d’arrêt à la désastreuse gestion des principales grandes villes tenues par les socialistes, qui utilisent allègrement les hausses d’impôts, les versements d’allocations à ceux qui en ont le moins besoin, et les complications volontaires imposées aux entreprises de toutes tailles, alors votez contre tous les candidats qui se réclament de l’actuelle majorité.
Pour cela, ce dimanche, il faudra éviter deux écueils : la démobilisation et la division. Ce n’est pas parce que les listes d’opposition ont fait bien mieux que prévu en ce premier tour que la victoire est assurée. Les socialistes vont avoir recours à leurs vieilles méthodes de désinformation pour tenter de rameuter les abstentionnistes et de discréditer les possibles vainqueurs de la droite tranquille. Enfin, il faut absolument que tous ceux qui ont voté pour des listes de droite non qualifiées pour le second tour rallient sans faillir et sans mollir le candidat de droite arrivé en tête. De manière à ce que la claque de dimanche dernier se transforme en déculottée pour cette gauche amorale. De manière à ce que ce gouvernement des incapables prenne la mesure de son échec et de son rejet. De manière enfin à ce que l’opposition bénéficie d’un formidable élan pour les scrutins à venir.

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