Les députés, à la demande du gouvernement, viennent de rendre obligatoire dans les écoles de journalisme l’enseignement de l’égalité entre les sexes et de la lutte contre les stéréotypes sexistes. Les futurs plumitifs apprendront donc à traiter de la même manière un homme et une femme, ce dont ils n’auraient jamais eu l’idée tous seuls. C’est un privilège : aucune autre instruction n’est concernée par cette disposition. Comme quoi, par exemple, les jeunes formés à une carrière commerciale ne peuvent être soupçonnés de sexisme. Il paraît surprenant que le pouvoir dicte ce que l’on doit enseigner. Mais il ne faut pas s’arrêter là : les journalistes étant considérés comme des ânes braillards, un cours sur les animaux s’impose. 
Mme Vallaud-Belkacem pourrait utilement le tenir.