TOUT EST DIT

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jeudi 2 janvier 2014

2013, l’annus horribilis de François Hollande


Cahuzac, Leonarda, ras-le-bol fiscal, plans sociaux en rafale, une révolte bretonne et une popularité au plus bas : François Hollande a vécu une année compliquée. 2014 pourra difficilement être pire.

Une courbe du chômage au plus haut et une courbe de popularité au plus bas : voici résumée l’année 2013 de François Hollande.

Une popularité au plus bas

Il est le président le plus impopulaire de la Ve République. Il l’a d’ailleurs constaté le 14 juillet, alors qu’il descendait les Champs-Élysées, et le 11 novembre : jamais un président n’avait été sifflé de façon aussi massive lors de ces deux événements. Son impopularité avait été aussi très perceptible lors du déplacement à Dijon, terre pourtant favorable. Là aussi, il a été accueilli par plus de critiques que d’encouragements. Et il restera l’image de cette femme l’apostrophant en lui demandant de « ne pas se marier avec Valérie » parce qu’« on l’aime pas ».

Des scandales

Il a subi l’affaire Cahuzac, avec la démission de son ancien ministre du Budget pour fraude et évasion fiscale en mars. Face à ce scandale retentissant, François Hollande a réagi en imposant la transparence des patrimoines des politiques. Ce n’est pas porté à son crédit.
L’affaire Leonarda est le deuxième scandale qui plombe son année et qui pourrait devenir un marqueur de son image. Son intervention en direct à la télévision pour proposer à la jeune fille – « et à elle seule » – de revenir en France est dévastatrice pour son autorité, déjà contestée.

L’économie ne va pas mieux

« La reprise économique, elle est là » : François Hollande annonce que l’économie du pays va mieux le 14 juillet lors de l’interview traditionnelle du chef de l’État. Il note des frémissements dans l’économie : une croissance un peu supérieure aux prévisions et un ralentissement de la hausse du chômage Mais les chiffres du chômage de novembre sont mauvais et brisent l’élan.
De plus, l’avalanche d’annonces de licenciements et de plans sociaux invalide le discours de l’exécutif. Gad, la Redoute, Darty, Michelin, Alcatel-Lucent, Air France, Natixis, PSA : pas une région et pas un secteur ne sont épargnés. Cela rend inaudibles les quelques bonnes nouvelles

Un ras-le-bol fiscal généralisé

Hausse de l’impôt sur le revenu, réduction de niches fiscales et du quotient familial, hausse des cotisations retraites des salariés pour financer les pensions, hausse du prix du timbre, des transports, du tabac et de la TVA en janvier : le ras-le-bol fiscal a trouvé son apogée avec l’écotaxe et les « bonnets rouges ». Le conseil constitutionnel a censuré 24 articles de la loi de finances mais a préservé l’emblématique taxe à 75 %.

Amateurisme

Reculades, indécision, annonces non suivies d’effet, tiraillements et couacs au sein de sa majorité, rumeurs de remaniement : Hollande n’a cessé d’être critiqué sur sa méthode par la droite et les médias. Il avait prédit lors des vœux 2013 une année difficile, elle lui a donné raison.

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