TOUT EST DIT

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mardi 17 décembre 2013

EN LAISSE

EN LAISSE
D ifficile de se faire
une idée précise
de la tournure des événements à Kiev. Depuis
plus de trois semaines, des
manifestations monstres
se multiplient sur la « place de l’Indépendance », là même où voici 9 ans, naissait l’espoir
de la « révolution orange ».
Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
Le premier leader est retiré des affaires, Viktor Iouchtchenko, dont l’empoisonnement à la dioxine grêla sa peau de la balafre de l’implosion de l’empire post-soviétique.
La seconde, mémorable blonde avec ses nattes en guise de serre-tête, Ioulia Tymochenko, surnommée « La princesse du gaz », est en prison. L’Américain John Mac Cain, a rencontré hier sa fille, avant de monter
à la tribune pour lancer aux manifestants transis : « Votre mouvement inspire le monde. L’Amérique se tient à vos côtés ». Le problème des dirigeants ukrainiens reste néanmoins leur duplicité. Sans doute par atavisme, ils ont du mal à s’en départir. Choisissent-ils le modèle occidental ou sont-ils sensibles aux sirènes de Moscou où un Poutine rêve de les tenir en laisse ?
Les citoyens européens, las des élargissements synonymes
de paupérisation et de dumping social, s’en moquent éperdument. C’est sans doute une erreur de mépriser cette ferveur. Les Femen, ces militantes radicales avec leurs poitrines au vent, ne nous disent pas autre chose en urinant sur la photo du président Ianoukovitch, qui ce mardi, s’apprête à renouveler sa pathétique allégeance
au Kremlin !

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