vendredi 15 novembre 2013
La machine antiraciste à plein rendement
La machine antiraciste à plein rendement
« C’est la République qui est insultée. La une de Minute est un crachat au fronton de nos mairies », s’insurge, non le maire de Champignac, mais Maurice Ulrich dans L’Humanité. Puisse-t-il retrouver pareille fougue la prochaine fois que la Marseillaise sera sifflée dans un stade ou que le drapeau français sera sali par un rappeur !
La République en danger ! La « déléguée interministérielle pour l’égalité des chances des Français des Outre-mer », Sophie Elizéon, appelle à l’union des « patriotes », des « républicains » et des « démocrates de tous bords ». Ça va faire du monde. L’ancien secrétaire d’Etat Kofi Yamgnane déclare avoir trois cartons pleins de lettres d’injures et de menaces de mort qui remontent à son passage aux affaires publiques et se souvient avoir été qualifié de singe par des syndicats ouvriers (mauvais exemple).
Une contre-vérité
Une autre ancienne secrétaire d’Etat, Rama Yade, confesse avoir elle aussi reçu « des lettres avec des dessins de singe », mais elle les jetait à la poubelle.
Que la une de Minute compare Taubira à un singe est une contre-vérité serinée. Comme l’explique Jean-Marie Molitor, le directeur de publication : « C’est un jeu de mot horrible, du mauvais goût à l’état pur. Mais c’est un comique bien français, on dit bien malin comme un singe. » Du mauvais goût et du comique français ? On a plutôt l’impression que le rédacteur des blagues Carambar a participé à l’élaboration de ce numéro. Passons, le vrai est que le Garde des Sceaux n’est pas comparé à un singe.
Cela n’a pas empêché SOS Racisme, la Licra et le Mrap de porter plainte (pour incitation à la haine raciale ou injure raciale). « En ordre dispersé », précise l’AFP, avec un comique involontaire. Et le Premier ministre de saisir le procureur. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « injure publique à caractère racial ».
Lubrification
Tous les rouages de la machine antiraciste tournent avec une lubrification maximale. Les roues dentées des médias, les pistons de la classe politique, les courroies des intellectuels nous moulinent, bruyamment, une « affaire » supposée nous faire dresser les cheveux. Entre tous, Mélenchon a le meilleur rendement. Il aperçoit « tous les monstres » derrière Marine Le Pen, à savoir : « Les identitaires, les bagarreurs de rue qui tuent Clément Méric, les barbares qui font le journal Minute, et ainsi de suite. Sans oublier la bienpensance catholique, apostolique et romaine, qui traite de guenon une ministre en trimbalant ses gosses et les tenant par la main. »
La presse ressasse les paroles d’un enfant, lors d’une manifestation anti-« mariage » gay, en octobre à Angers. Les mots d’enfant doivent-ils être traduits en justice ? La comparaison simiesque, par une frontiste, est elle aussi rappelée. Pour le coup, la machine antiraciste avait eu des ratés. Elle patinait. Avoir crié au loup pendant trente ans et, le moment venu, se trouver muette ou presque, c’était mal justifier des subventions reçues. Grâce à Minute, la machine antiraciste peut de nouveau crier au loup. Elle n’est faite que pour cela. Son ignorance délibérée du racisme anti-français et anti-blanc le confirme.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire