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lundi 12 août 2013

Moscovici : «Il n'y a pas de révision des prévisions de croissance»

Mais si, «la  est sortie de récession». Pierre Moscovici n'en démord pas ce dimanche matin alors que tout le  semble avoir adopté la positive attitude. La veille, le ministre de l'Economie lâchait dans une interview à Corse-Matin, entre deux éloges de la reprise, un petit aveu: «Nous connaissons les tendances et, cette année, la croissance sera faible voire étale, entre moins 0,1 et plus 0,1». 

Ah quel crétin, il ne sait pas ce qu'il dit.
sur RTL, le ministre nie avoir revu à la baisse la prévision initiale de 0,1.

Agacé, Pierre Moscovici assure fermement le maintien de cette dernière: «Non, il n'y a pas de révision de la prévision de croissance», tranche-t-il. «La  a une économie solide, forte, compétitive, et attractive», affirme-t-il. «C'est la cinquième puissance économique du monde, il faut arrêter... Il y a quelque chose qui m'exaspère: cette tendance à l’auto-flagellation que les Français aiment bien avoir...» soupire le patron de Bercy. 


«La France fait mieux ou moins mal que ses voisins»

Pour Eric Woerth, ancien ministre UMP du Budget, Pierre Moscovici souffre tout simplement d'«une légère insolation» pour avoir annoncé en même temps une révision à la baisse de la prévision de croissance et la fin de la récession.

«La récession, c'est quand il y a deux trimestres consécutifs de croissance négative, et ce n'est plus le cas», rappelle-t-il. «C'est vrai que la zone euro a essuyé une croissance de moins 0,6 mais la France fait mieux ou moins mal que ses voisins».

Samedi dans Corse-Matin, le ministre précisait toutefois qu'il «proposerait de nouvelles prévisions de croissance le 25 septembre, à l'occasion de la présentation du projet de loi de finances».

Interrogé sur la «pression fiscale» en France, Pierre Moscovici affime qu'«il n'y a pas de matraquage fiscal. Au contraire, il y a une conscience du gouvernement qu'il y a un ras-le-bol», promet-il en accusant le précédent gouvernement. «On est en phase de décélération avant une stabilisation», défend le ministre.

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