TOUT EST DIT

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lundi 12 août 2013

Moscovici revoit à la baisse sa prévision de croissance 2013

«L'économie française est sortie de la récession», assure Pierre Moscovici dans les colonnes deCorse-Matin, ce samedi. Le ministre de l'Economie et des finances a tout de même été contraint de revoir à la baisse  sa prévision de croissance pour l'année en cour. 

Un peu de sincérité et moins de conneries Mosco !!!

Le gouvernement français tablait jusqu'à présence sur une modeste croissance de l'ordre de 0,1% de l'économie du pays, déjà unanimement jugée par les économistes comme largement insuffisante pour faire régresser le. Pierre Moscovici estime désormais que le produit intérieur brut du pays devrait évoluer entre -0,1% et +0,1%.

«Ce qui est important, c'est que la tendance s'est inversée. Après deux trimestres de croissance négative, le dernier de 2012 et le premier de 2013, les deuxième et troisième trimestres 2013 renoueront avec une croissance positive», souligne-t-il, notant que «tous les indicateurs s'amélioraient, à commencer par la production industrielle». «J'ai toutes les raisons de penser que 2014 sera la première année de croissance véritable depuis trois ans», positive-t-il.

Hausse des prélèvements obligatoires

Pour autant, la stagnation de l'économie cette année complique encore davantage la préparation du budget de l'année prochaine, qui sera révélé dans quelques semaines. Dans son entretien au quotidien régional, Pierre Moscovici annonce d'ailleurs que le budget 2014 prévoira une hausse des prélèvements obligatoires équivalant à 0,3% du produit intérieur brut. 

«Nous devons réduire les déficits légués par la droite, mais le faire à un rythme qui ne contrarie pas la croissance. Nous le ferons d'abord, comme le recommande le Fonds monétaire international, par des économies sur les dépenses publiques et, ensuite, par une hausse limitée des prélèvements obligatoires, de 0,3% du PIB, toujours dans la justice sociale», justifie le ministre.

Et de se défendre, comme pour contrer l'opposition d'avance: «La gauche est loin de chercher à matraquer fiscalement les Français, elle s'emploie au contraire à stabiliser progressivement les prélèvements obligatoires.»

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