TOUT EST DIT

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vendredi 14 juin 2013

Liberté d’expression : Yvan Rioufol convoqué par la police


Le journaliste conservateur Yvan Rioufol a été convoqué par la police judiciaire pour avoir osé dire ce qu’il pensait sur une campagne du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Dans la France socialiste, ce sont désormais les représentants des différentes minorités qui dictent les lois et qui fixent les limites de la liberté d’expression.
« Pour la première fois de ma carrière journalistique (débutée en 1976),  j’ai reçu, samedi, une convocation pour être entendu par la Police Judiciaire, suite à une plainte déposée par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF)« . Voici comment le journaliste raconte sur son blog la tentative de censure dont il est victime.
Son crime : avoir osé s’inquiéter de « l’offensive islamiste » dans une émission radio de Marc-Olivier Fogiel à écouter ici (le passage qui nous intéresse est à 15’30″). En écoutant ce débat, on ne comprend vraiment pas ce qui justifie qu’un journaliste puisse être envoyé au poste.
Sur son blog, Rioufol, visiblement indigné par cette traque judiciaire liberticide et antidémocratique, s’énerve contre le CCIF :  « 
Avec sa plainte, le CCIF porte évidemment atteinte à l’élémentaire liberté d’expression. La lutte contre l’islamophobie dont il se réclame revient à interdire tout débat. Inutile d’insister, j’imagine, sur l’extrême gravité de cette tentative de pénaliser l’esprit critique, d’intimider des journalistes, de censurer des médias, de réintroduire le délit de blasphème. Mais je m’étonne néanmoins de l’indifférence générale qui est portée à ce genre d’organisme, qui respecte si peu la France, son histoire et ses valeurs, sinon pour instrumentaliser les droits de l’homme dans le sens de ses intérêts propres. »
Enfin, pour appuyer ses propos et justifier ses inquiétudes quant à la montée de l’Islam radicale en France, le polémiste reprend les parole du discours prononcé en aout 2011 par le porte-parole du CCIF, Marwan Muhammad, à la mosquée d’Orly : « Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’islam. Personne n’a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’identité française« .
Les drapeaux qui se sont mis à flotter place de la Bastille le soir de l’élection de François Hollande auraient dû nous mettre la puce à l’oreille…
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