TOUT EST DIT

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mardi 18 juin 2013

Bousquet à l’Assemblée !

Bousquet à l’Assemblée !


Bravo au tout jeune Etienne Bousquet-Cassagne qui, du haut de ses 23 ans, boute le parti au pouvoir et que nous saluons à plusieurs titres : d’abord l’enfant d’un pays que je connais bien, le Lot-et-Garonne : il est né à Villeneuve-sur-Lot et habite Tonneins, issu d’une famille d’agriculteurs bien connue du Sud-Ouest par son père, et de Français d’Algérie par sa mère. Il réussit l’exploit, dans un pays traditionnellement rouge, de porter les idées du mouvement national à ses meilleurs scores. En souvenir du 1er mai historique de Marine Le Pen, aussi, entre les deux tours de la présidentielle 2012, où nous nous sommes rencontrés au pied de la tribune, amusés d’être l’un de Tonneins, l’autre de Clairac. Je découvrais la génération Bleu Marine. Nous avons parlé de Fauillet, de Laffite-sur-Lot, de Marmande et de Fumel… de la dynamique et de l’énorme progression du Front national dans ces territoires ruraux, et particulièrement dans ce département très radical-socialiste, grâce au travail de fourmi de la Fédération, qui compte un responsable dans chaque ville et des équipes dans chaque secteur du département. Et ça paye.
Le résultat d’Etienne Bousquet-Cassagne est encore meilleur qu’attendu puisque, malgré une participation en forte baisse, le FN gagne 1 000 voix et 11 points depuis l’élection générale de l’année dernière et se retrouve au coude à coude avec le candidat UMP Jean-Louis Costes, tandis qu’il éjecte carrément son adversaire PS, Bernard Barral. Ce premier tour renvoie les mauvais pronostiqueurs dans les cordes, comme le politologue averti Roland Cayrol qui affirmait, sur les antennes, que le Front National ne serait pas arbitre de cette élection. Bien vu, Roland !
Sauver son âme avec le PS
Le score à peine tombé des urnes c’est le PS, vérolé par tous ses scandales, ses affaires, ses mensonges, ses mafias roses et sa corruption organisée, qui appelle l’UMP à « sauver son âme » dans le Front Républicain. Car, quand le FN gagne, c’est toujours tout seul, seul contre tous. Un handicap qui lui coûte la plupart du temps son siège. Même Jérôme Cahuzac apporte son soutien au candidat UMPS… Pas dégoûtés, les représentants UMP qui vont se jeter dans les bras de ceux contre lesquels ils n’avaient soi-disant pas de mots assez forts pendant la campagne. Et ils s’étonnent que leurs électeurs, écœurés, désertent les urnes en courant, avec un taux d’abstention de plus de 54 % ? Une collusion qui démontre une fois de plus aux électeurs qu’il n’y a qu’un seul et même système à deux têtes :
« Maintenant le choix qui se pose est très simple », déclare Etienne Bousquet-Cassagne, « soit les électeurs continuent avec l’UMPS, représentée ici par la seule UMP, soit ils font le choix de l’espoir, du changement, de l’espérance, et ça nous sommes les seuls à l’incarner au Front national. »
Un excellent signal pour le Front national, à neuf mois des élections municipales et à un an des européennes. Sans compter qu’à grands coups de partielles perdues, la majorité absolue des socialistes à l’Assemblée (289 sièges) se trouve actuellement en péril avec seulement trois sièges au-dessus de la barre fatidique.

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