TOUT EST DIT

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dimanche 14 avril 2013

Pfff !… La morale

Pfff !… La morale


Puisque le fraudeur parjure depuis le banc des ministres prétend retrouver son siège de député, alors soyons machiavéliques ! La morale n'est pas la préoccupation première des Français et hors temps d'austérité l'affaire Cahuzac n'aurait pas duré beaucoup plus de 48 heures. Ce qui compte ce n'est pas de savoir si on sauve la morale par la morale mais bien de retrouver un peu de sérénité. Ne parlons plus d'espoir ou de réenchantement, ils sont aussi inaccessibles que la transparence. Parlons de sortie de crise, de coup d'arrêt à cette descente aux enfers pour qu'enfin notre pays retrouve confiance dans sa devise qui n'est plus inscrite qu'au fronton de nos mairies.
La morale et la crédibilité ne sont rien d'autre que des outils qui permettent d'entraîner les citoyens derrière des idées. Ok ! C'est mal de mentir, on l'apprend aux enfants, on fait de ce principe une apparence et pour le reste on s'en sert au gré des circonstances. Demandons-nous plutôt si la véritable perversion du mensonge de Cahuzac ne serait pas d'être un frein durable à l'action politique. En rejaillissant sur tous, il est une entrave au débat démocratique qu'exigerait la situation. Le discrédit devenu général bloque l'exigence de consentement populaire sans lequel aucune rigueur ne produit d'effets.
Le seul moyen d'échapper à l'expression dangereuse de la rue que nous promet le mois de mai c'est de s'appuyer sur la raison. Et sûrement pas sur le gouvernement de l'opinion. Les déclarations ronflantes, les formules de Matamore balayeur, les rumeurs maquillées en vérité, les pulsions vociférantes et mal maîtrisées ne peuvent conduire qu'à l'échec, à l'égoïsme, à la démagogie clientéliste.
Il est urgent pour la France, et pour l'Europe aussi, de ne plus vivre au-dessus de ses moyens et de retrouver un projet qui fasse enfin primer l'intérêt général sur l'intérêt particulier. Un projet qui réinvente un nouveau contrat social et repense ses systèmes de protection dans lesquels la solidarité ne serait plus seulement de pauvres à pauvres. Un projet auquel des dirigeants irréprochables, fermes et sûrs de leur diagnostic donneraient du sens pour en finir enfin avec le malaise français.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Lorsque vous publiez un édito emprunté à un journal vous pourriez avoir au moins la courtoisie de le signer du nom de son auteur. Faute d'une réparation de cette indélicatesse mon avocat entrera en contact avec vous
Daniel Ruiz

le quotidien a dit…

C'est un manquement de ma part, certes mais nde montez pas sur vos grands poneys, tout journaliste que vous êtes.
salutations