La France n'a plus le choix. Elle doit tailler dans ses dépenses. L'Europe lui a fermé toutes les autres portes
Plus on augmente les impôts, plus on freine l'activité. Denis Louvel (voir en page IV) le rappelle avec sa méthode de calcul originale. Le gouvernement français, lui, en fait la démonstration année après année, mais personne n'en tire la leçon.
Sans surprise, la France affiche toujours un déficit supérieur à 3 % du PIB, et la croissance est à l'arrêt. Le tout, alors que la purge fiscale votée à l'automne n'a pas encore fait sentir tous ses effets pervers.
Le chômage monte, les inquiétudes aussi. Le climat des affaires n'a pratiquement jamais été aussi dégradé. Mais qu'importe, l'orchestre continue à jouer. Alors que la Commission européenne exhorte la France à tailler dans ses dépenses, la France s'évertue à s'en inventer de nouvelles. Rien que la semaine dernière, le gouvernement adopte la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires. Juste ou injuste, voilà une bagatelle de quelques dizaines de millions d'euros qu'il va falloir financer. Parallèlement, il s'entête à vouloir imposer une réforme sans queue ni tête des rythmes scolaires. Son coût, rien que pour les communes, est estimé à 600 millions d'euros. Et le ministre, pour y parvenir, est prêt à octroyer toutes les primes que les enseignants lui demanderont.
Bien sûr, il ne s'agit que de quelques millions d'euros de plus. Bien sûr, mais tous ces quelques millions de plus ici et là depuis trente ans finissent par faire des milliards. Or, la France ne peut plus se les offrir. Elle pourrait s'en sortir par l'inflation, comme elle l'a toujours fait, mais l'euro ne le permet plus. Le dernier sommet européen n'a laissé aucune porte de sortie. Il n'y aura même pas de relance européenne. Il faut donc tailler dans le vif. En finir avec la culture de la dépense. Sinon, la seule alternative, c'est l'horreur fiscale, la même que celle qui entraîne aujourd'hui dans les abysses l'Espagne ou la Grèce.
La France n'a plus le choix. Elle doit tailler dans ses dépenses. L'Europe lui a fermé toutes les autres portes
Plus on augmente les impôts, plus on freine l'activité. Denis Louvel (voir en page IV) le rappelle avec sa méthode de calcul originale. Le gouvernement français, lui, en fait la démonstration année après année, mais personne n'en tire la leçon.
Sans surprise, la France affiche toujours un déficit supérieur à 3 % du PIB, et la croissance est à l'arrêt. Le tout, alors que la purge fiscale votée à l'automne n'a pas encore fait sentir tous ses effets pervers.
Le chômage monte, les inquiétudes aussi. Le climat des affaires n'a pratiquement jamais été aussi dégradé. Mais qu'importe, l'orchestre continue à jouer. Alors que la Commission européenne exhorte la France à tailler dans ses dépenses, la France s'évertue à s'en inventer de nouvelles. Rien que la semaine dernière, le gouvernement adopte la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires. Juste ou injuste, voilà une bagatelle de quelques dizaines de millions d'euros qu'il va falloir financer. Parallèlement, il s'entête à vouloir imposer une réforme sans queue ni tête des rythmes scolaires. Son coût, rien que pour les communes, est estimé à 600 millions d'euros. Et le ministre, pour y parvenir, est prêt à octroyer toutes les primes que les enseignants lui demanderont.
Bien sûr, il ne s'agit que de quelques millions d'euros de plus. Bien sûr, mais tous ces quelques millions de plus ici et là depuis trente ans finissent par faire des milliards. Or, la France ne peut plus se les offrir. Elle pourrait s'en sortir par l'inflation, comme elle l'a toujours fait, mais l'euro ne le permet plus. Le dernier sommet européen n'a laissé aucune porte de sortie. Il n'y aura même pas de relance européenne. Il faut donc tailler dans le vif. En finir avec la culture de la dépense. Sinon, la seule alternative, c'est l'horreur fiscale, la même que celle qui entraîne aujourd'hui dans les abysses l'Espagne ou la Grèce.
La France n'a plus le choix. Elle doit tailler dans ses dépenses. L'Europe lui a fermé toutes les autres portes
Plus on augmente les impôts, plus on freine l'activité. Denis Louvel (voir en page IV) le rappelle avec sa méthode de calcul originale. Le gouvernement français, lui, en fait la démonstration année après année, mais personne n'en tire la leçon.
Sans surprise, la France affiche toujours un déficit supérieur à 3 % du PIB, et la croissance est à l'arrêt. Le tout, alors que la purge fiscale votée à l'automne n'a pas encore fait sentir tous ses effets pervers.
Le chômage monte, les inquiétudes aussi. Le climat des affaires n'a pratiquement jamais été aussi dégradé. Mais qu'importe, l'orchestre continue à jouer. Alors que la Commission européenne exhorte la France à tailler dans ses dépenses, la France s'évertue à s'en inventer de nouvelles. Rien que la semaine dernière, le gouvernement adopte la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires. Juste ou injuste, voilà une bagatelle de quelques dizaines de millions d'euros qu'il va falloir financer. Parallèlement, il s'entête à vouloir imposer une réforme sans queue ni tête des rythmes scolaires. Son coût, rien que pour les communes, est estimé à 600 millions d'euros. Et le ministre, pour y parvenir, est prêt à octroyer toutes les primes que les enseignants lui demanderont.
Bien sûr, il ne s'agit que de quelques millions d'euros de plus. Bien sûr, mais tous ces quelques millions de plus ici et là depuis trente ans finissent par faire des milliards. Or, la France ne peut plus se les offrir. Elle pourrait s'en sortir par l'inflation, comme elle l'a toujours fait, mais l'euro ne le permet plus. Le dernier sommet européen n'a laissé aucune porte de sortie. Il n'y aura même pas de relance européenne. Il faut donc tailler dans le vif. En finir avec la culture de la dépense. Sinon, la seule alternative, c'est l'horreur fiscale, la même que celle qui entraîne aujourd'hui dans les abysses l'Espagne ou la Grèce.
La France n'a plus le choix. Elle doit tailler dans ses dépenses. L'Europe lui a fermé toutes les autres portes
Plus on augmente les impôts, plus on freine l'activité. Denis Louvel le rappelle avec sa méthode de calcul originale. Le gouvernement français, lui, en fait la démonstration année après année, mais personne n'en tire la leçon.
Sans surprise, la France affiche toujours un déficit supérieur à 3 % du PIB, et la croissance est à l'arrêt. Le tout, alors que la purge fiscale votée à l'automne n'a pas encore fait sentir tous ses effets pervers.
Le chômage monte, les inquiétudes aussi. Le climat des affaires n'a pratiquement jamais été aussi dégradé. Mais qu'importe, l'orchestre continue à jouer. Alors que la Commission européenne exhorte la France à tailler dans ses dépenses, la France s'évertue à s'en inventer de nouvelles. Rien que la semaine dernière, le gouvernement adopte la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires. Juste ou injuste, voilà une bagatelle de quelques dizaines de millions d'euros qu'il va falloir financer. Parallèlement, il s'entête à vouloir imposer une réforme sans queue ni tête des rythmes scolaires. Son coût, rien que pour les communes, est estimé à 600 millions d'euros. Et le ministre, pour y parvenir, est prêt à octroyer toutes les primes que les enseignants lui demanderont.
Bien sûr, il ne s'agit que de quelques millions d'euros de plus. Bien sûr, mais tous ces quelques millions de plus ici et là depuis trente ans finissent par faire des milliards. Or, la France ne peut plus se les offrir. Elle pourrait s'en sortir par l'inflation, comme elle l'a toujours fait, mais l'euro ne le permet plus. Le dernier sommet européen n'a laissé aucune porte de sortie. Il n'y aura même pas de relance européenne. Il faut donc tailler dans le vif. En finir avec la culture de la dépense. Sinon, la seule alternative, c'est l'horreur fiscale, la même que celle qui entraîne aujourd'hui dans les abysses l'Espagne ou la Grèce.
lundi 11 mars 2013
Titanesques déficits
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