TOUT EST DIT

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dimanche 31 mars 2013

Pâques


Pâques, pour les juifs, pour les chrétiens, c'est le passage vers un monde meilleur, la terre promise, la Jérusalem céleste. Pour les chrétiens, c'est la rencontre avec un homme victime d'un faux procès, exécuté et qui revient confirmer le message qu'il a délivré et qui n'a été reçu que par un petit nombre d'hommes et de femmes, dès lors apeurés et qui se cachent. Tout à coup, à travers la Rencontre du condamné exécuté, ils se ressaisissent car ils voient vivant son resplendissant amour pour les hommes, pour le monde.

Tout cela se passait au Moyen-Orient, voici quelque deux mille ans, et nous est parvenu malgré les vicissitudes de l'Histoire toujours tourmentée, trop souvent tragique.
Aujourd'hui, fêtant Pâques, nous ne pouvons oublier ce même Moyen-Orient déchiré où se côtoient d'immenses espérances de liberté, d'épanouissement, de développement ainsi que malheureusement d'amères déceptions, des désillusions, des chocs fratricides et particulièrement une guerre civile affreuse qui détruit un pays : la Syrie.
Au-delà des 70 000 morts qu'a déjà fait ce conflit, nous savons que les blessés, estropiés souvent pour la vie, les enfants mentalement perturbés, privés d'enseignement, seront demain un lourd fardeau pour les survivants. Il faut à tout prix s'efforcer de mettre fin à cette guerre. Cela d'autant plus que, si elle se prolonge, l'incendie pourra s'étendre aux pays voisins et même à l'ensemble de la région, menaçant ainsi la paix mondiale.
Syrie, soutenir sans relâche les négociateurs
La fête de Pâques, qui sera célébrée là-bas dans de nombreuses communautés, pourrait être l'occasion d'un sursaut et devrait inciter à de multiples appels au cessez-le-feu, à la discussion. Des négociations ont toujours lieu actuellement entre les divers protagonistes, acteurs directs ou observateurs. Il faut absolument favoriser ces rencontres plutôt que de continuer à déverser des armes dans cet incendie. Il nous faut soutenir sans relâche les négociateurs. Voeu pieux, dira-t-on sans doute. Nous sommes dans une extrême difficulté pour contribuer au retour de la paix, mais les hommes de bonne volonté ne doivent pas se croire inutiles ou impuissants. C'est à force d'insistance que, même, la faiblesse peut devenir efficace. Le passage est étroit, mais la volonté de paix du plus grand nombre peut se frayer un chemin.
Cela dit, il nous faut sans attendre nous efforcer d'aider ceux qui sont dans la détresse et le besoin. La collecte lancée par Ouest-France Solidarité est une goutte d'eau dans un océan de misère. Mais, grâce à la générosité des lecteurs d'Ouest-France, un petit rayon de soleil aura apaisé quelques souffrances et surtout prouvé à ces réfugiés qu'ils ne sont pas oubliés du reste du monde. Ce jour de Pâques peut éclairer peut-être quelques chemins vers la paix.

Collecte pour la Syrie. Elle a atteint exactement, à ce jour, 199 542 €. Malgré les difficultés, 80 000 € sont engagés pour aider les réfugiés de Syrie au Liban, 30 000 € sont destinés principalement pour équiper de poêles les tentes où ils s'abritent, 50 000 € sont versés à l'Unicef pour réaliser ses programmes d'urgence : nourriture, médicaments, eau potable, soins, etc. Dans les semaines qui viennent, d'autres actions vont être entreprises pour utiliser au mieux les fonds qui nous ont été confiés.

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