TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

dimanche 24 mars 2013

Hollande chute encore et bat son record d’impopularité

QUO NON ASCENDENT ?
Jusqu'où ne montera-t-il pas ?

Le président de la République perd six points et tombe à 31% de personnes satisfaites de son action. Jamais au bout de dix mois de présidence, un locataire de l’Elysée n’était tombé aussi bas. Jean-Marc Ayrault lui lâche un point et garde la confiance de 36% des Français.

Voilà un record dont François Hollande ce serait sûrement passé. Jusqu’à présent, c’est Nicolas Sarkozy qui était le plus impopulaire des présidents de la République au bout de dix mois de présence à l’Elysée. Avec la perte de six points en mars, son successeur socialiste ne bénéficie plus qu’un d’un petit tiers de Français qui lui font encore confiance. Le nombre de personnes très mécontentes progresse de six points preuve d’une radicalisation et de jugement de plus en plus tranché des Français. Un record pour un président depuis 1958, date du premier baromètre Ifop.
Il s’agit en tout cas depuis le début du quinquennat de troisième ressac : le choc fiscal en septembre 2011 avait provoqué une baisse de onze points ; l’épisode de Florange entre octobre-novembre (-5) et maintenant ce premier bilan de l’action du chef de l’Etat (-6). "Pour les Français, l’alternance n’a changé leur vie. Pire, leur situation ne s’est pas amélioré nous disent-ils" explique Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop.

Lâché par les alliés du PS

Résultat : François Hollande est minoritaire dans toutes les catégories. Un peu comme Nicolas Sarkozy en 2008, il est rejeté par "la France du travail". Il ne recueille que 27% de bonnes opinions chez les 35-49 ans, 28% chez les salariés du privé et seulement 25% chez les ouvriers. Pour la première fois, il est minoritaire chez les alliés du PS : -13 points au Front de gauche et -6 chez ceux d’Europe Ecologie/Les Verts. Sans surprise, il continue de faire l’unanimité contre lui à l’UMP (93%), à l’UDI (88%) et au FN (94%). Bref, une bienveillance zéro au centre, à droite et à l’extrème droite. Une première sous la Ve République.

0 commentaires: