jeudi 17 janvier 2013
L’Ordre du temple scolaire les prend au berceau
L’Ordre du temple scolaire les prend au berceau
Le ministère de l’Education nationale a publié mardi, sur son site, une circulaire sur la scolarisation des enfants de moins de trois ans à partir de la rentrée 2013, traduisant une promesse de François Hollande pour lutter soi-disant contre l’échec scolaire. Une autre promesse qui semble faire problème, à commencer sur le terrain des enseignants eux-mêmes et des pédiatres.
Trois mille postes seront créés sur le quinquennat à cet effet. « Le développement de l’accueil en école maternelle des enfants de moins de trois ans est un aspect essentiel de la priorité donnée au primaire dans le cadre de la refondation de l’école », indique la circulaire. Laquelle souligne que la scolarisation précoce est « un moyen efficace de favoriser (la) réussite scolaire (du jeune enfant) en particulier lorsque, pour des raisons sociales, culturelles ou linguistiques, sa famille est éloignée de la culture scolaire ». Cette scolarisation précoce doit donc être développée en priorité « dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé, que ce soit dans les zones urbaines, rurales et de montagne ainsi que dans les départements et régions d’outre-mer ».
Une deuxième circulaire, sur le dispositif du « plus de maîtres que de classes » visant à mettre en œuvre des pédagogies innovantes pour les élèves en difficulté, devait également être publiée. Sur le quinquennat, 7 000 créations de postes sont prévues pour ces enseignants surnuméraires, qui permettront par exemple des co-interventions dans la classe avec le maître titulaire, la prise en charge d’un groupe d’élèves ou une organisation pédagogique différente de celle en classes. Il s’agit de « prévenir » la difficulté scolaire, tout au long du primaire et d’y « remédier » si elle n’a pu être évitée, explique-t-on. Ce dispositif ne remplace pas les « aides spécialisées », qui gardent toute leur pertinence pour les élèves en grande difficulté, souligne le texte, alors que les enseignants spécialisés Rased craignaient une confusion entre les deux fonctions. Les écoles « prioritairement concernées » sont celles de « l’éducation prioritaire, mais aussi des écoles repérées localement comme relevant de besoins similaires », précise le texte. Les enseignants affectés à ces écoles ainsi que les équipes pédagogiques des écoles concernées bénéficieront d’une « formation préalable » ajoute la circulaire.
Ce plan Peillon-Hollande n’est pas nouveau. Il ne fait que réhabiller celui des communistes Langevin-Wallon à la Libération. Fondé sur l’égalitarisme révolutionnaire, il reprend le sophisme suivant :
– Tous les enfants sont égaux, notamment en intelligence.
– Or seul le milieu socio-culturel crée des inégalités.
– Donc, il faut soustraire le plus possible l’enfant à sa famille dès le berceau et le livrer de 2 à 18 ans à l’école unique de l’Etat, à qui appartient l’enfant, selon Danton et Cie !
Ce plan ne fut jamais réalisé sous la quatrième République. En revanche dès l’avènement de la cinquième, divers ministres (de Haby à Savary) s’appliquent peu à peu à le réaliser, en dépit de son échec scolaire et moral évident. Avec des pics lors des alternances socialistes. Avec le « mariage » gay, l’offensive « bioéthique » et cette « refondation » de l’école, ce nouveau pouvoir socialiste s’en prend simultanément et agressivement aux trois points « non négociables » de Benoît XVI pour démolir ouvertement les fondements politiques de notre société : « détruire et coaguler », selon la devise franc-maçonne. Qu’on ne nous dise donc pas, comme le grand rabbin et certains clercs (Présent d’hier), que notre mobilisation ne devrait surtout pas s’exercer politiquement contre ce pouvoir et ce parti en tant que tels !
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