TOUT EST DIT

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vendredi 21 décembre 2012

Des hausses d'impôt sans impact sur l'économie?

L'Insee estime que les hausses d'impôt pourraient ne pas affecter outre mesure l'économie en 2013. Les ménages puiseraient dans leur épargne pour maintenir leurs dépenses
Ministre de l'insomnie.
Quel est l'impact des mesures de réduction du déficit, hausses d'impôts et baisse des dépenses, dont le montant frôlera les deux points de PIB en 2013. Les économistes keynésiens, et désormais, des institutions internationales telles que le FMI, estiment que les effets multiplicateurs des restrictions budgétaires sont bien plus élevés qu'estimé habituellement. Autrement dit, 10 milliards d'impôt en plus peuvent provoquer un recul du PIB à hauteur de 15 milliards.
L'Insee n'a pas évalué globalement l'impact de la quarantaine de milliards d'euros de restriction budgétaire que devra supporter l'économie française en 2013. « Nous ne sommes pas des théoriciens » répondent les conjoncturistes. En revanche, ils examinent cas par cas l'impact des mesures gouvernementales.
Des hausses d'impôts visant surtout les riches
Les ménages ? La hausse des impôts frappera surtout les riches, répond l'Insee. Du coup, il faut s'attendre à ce qu'ils puisent dans leur épargne pour maintenir leur niveau de dépense, en dépit d'impôts plus lourds. Plus généralement, « à court terme, un euro de pouvoir d'achat en moins est rarement synonyme d'un euro de consommation en moins » soulignent les experts de l'Insee.
S'agissant des entreprises, Bercy a surtout augmenté l'impôt sur les bénéfices des sociétés. « Celles-ci auront droit au Crédit d'impôt compétitivité emploi pour un montant équivalent » souligne-t-on à l'Insee. Donc, pas vraiment de sujet. Même si le CICE ne sera en fait versé qu'à partir de 2014, voire plus tard pour les grandes entreprises.
Quant aux dépenses, un gel des traitements des fonctionnaires, par exemple, n'a que peu d'impact. D'autant que la production de services par les administrations publiques n'est plus évaluée comme auparavant, selon le coût des facteurs : ainsi, l'apport de l'éducation au PIB est évalué selon le nombre d'élèves suivant les cours.
L'Insee n'est donc pas loin de penser que la forte restriction budgétaire prévue pour 2013, n'aura quasiment pas d'impact sur l'économie. Curieusement, les conjoncturistes mettent en avant les moindres restrictions dans les autres pays de la zone euro en 2013 pour justifier leur prévision d'une fin de récession dans la zone euro. Les restrictions pèseraient beaucoup en Espagne et Italie, mais pas en France....

L'INSEE SE TROMPE, L'ÉPARGNE EST DE MOINS EN MOINS "ÉPARGNÉE", LE BAS DE LAINE SE TRANSFORME EN CHAUSSETTE.

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