TOUT EST DIT

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jeudi 29 novembre 2012

UMP, PS : le ridicule à tour de rôle

Les couacs émaillant l’élection du futur président de l’UMP n’éclipsent pas, dans la mémoire des Mariannautes, les cafouillages qu’a pu connaître le PS en la matière. Les comédies se succèdent quel que soit le parti  et les commentateurs se demandent qui  pourra, dans ces conditions, sortir la France de la panade financière dans laquelle elle se trouve.

« On a les politiques qu'on mérite, c'est ça ? » Alain FO
Pour Franz MICHILS, « tant le PS que l’UMP contribuent à discréditer les hommes politiques et la démocratie. Ces luttes de personnes prouvent deux choses : l’idéologie n’est plus que d’une importance marginale au PS et à l’UMP et elles confirment l’idée, hélas trop répandue dans le grand public, que « tous les partis c’est du pareil au même et tous les hommes politiques sont des pourris ». » Une simplification dont le risque serait de faire le jeu des extrêmes.

« Ces zozos ne sont intéressés que par leur carrière personnelle et les avantages qu'ils tirent de ce simulacre de démocratie qu'est devenu notre pays », renchérit Bastienou CARCAJOU. « De droiche comme de gaute, l'électeur ne trouve plus de satisfaction dans son « camp », mais dans la panade de l'autre aussi épaisse que la sienne. Regardez donc objectivement le spectacle donné par ces politicards. Comment peut-on leur accorder la moindre confiance? »

Les Mariannautes se montrent inquiets quant au futur du pays. Sont-ce ces « bonimenteurs », ces « mafieux », sont-ce ces « caricatures », entre autres qualificatifs qui proliférant dans les commentaires - et ce quel que soit le camp ciblé - qui vont sortir la France du « marasme économique » dans lequel elle semble empêtrée ?

« Tour à tour les uns et les autres dénoncent le ridicule opposé », constate Michael SPECHT. « Finalement la vie politique française n'a jamais été autre chose et l'on comprend l'aversion du général de Gaulle pour la chose, qui était moins de l'antidémocratisme, comme le dénonçaient certains, qu'une désillusion devant ce qui lui évoquait sans doute un poulailler. »

La démocratie en danger
« Et pendant ce temps-là, soupire Alain PAPONNEAU, l'Europe technocratique continue à paupériser les classes moyennes, à afficher son impuissance face à l'arrogance des agences de notations et autres banquiers, les lobbies continuent à occuper Bruxelles pour nous enfoncer encore un peu plus dans la mouise. »

Les deux grands partis politiques sont suspectés d'être inféodés à l'Europe de la finance. De droite comme de gauche, dénoncent les internautes, on ne se bouscule pas pour mettre un terme au diktat des marchés. Nos politiques hâbleurs mais impuissants, censément élus par le peuple, semblent ne plus exécuter la volonté de ce dernier : « ça fait peur de voir pareil spectacle, la démocratie est en danger, et c'est dommageable pour tous . » (Roger LE GICHOUX)

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