TOUT EST DIT

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mardi 20 novembre 2012

Présidence de l'UMP : Jean-François Copé est déclaré vainqueur avec 50,03% des voix

Jean-François Copé devrait être élu président de l'UMP selon une source proche du parti d'opposition. Durant toute la journée de lundi - et ce alors que les résultats de l'élection à la présidence de l'UMP tardaient à être dévoilés officiellement - de nombreux hommes politiques ont commenté la situation.
Et ça débute dès lundi matin, avec Jean-François Copé qui déclare attendre "sereinement" les résultats de l'élection, même s'il "appelle à ne pas prendre en compte les bureaux dans lesquels il y a eu des fraudes", évoquant notamment un "bourrage des urnes" dans les Alpes-Maritimes. Alain Juppé appelle lui à calmer le jeu. Pour sortir d’une situation qu’il qualifie de "lamentable" et éviter "l’éclatement du parti", l’ancien ministre des Affaires étrangères appelle les deux candidats à faire cesser "immédiatement les invectives qu’échangent leurs partisans" et à accepter la décision de la Cocoe .
La journée a vu les autres partis se réjouir du chaos des élections, Marine Le Pen prédisant "4 années d'enfer" à l'UMP, tandis que Louis Aliot appelait les patriotes de l'UMP à rejoindre les rangs du parti frontiste. Un parti qui pourrait tirer son épingle du jeu des résultats serrés reflétant la division des militants : "Marine Le Pen profitera à plein" de ces tiraillements stratégiques, analyse pour Atlantico Christian Delporte, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Versailles. Pour Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement : "Un grand parti comme celui-là mérite mieux" déclarait-elle en milieu d'après-midi.
A l'UMP, de nombreuses voix se font entendre pour se placer au-dessus des divisions. Jean-Pierre Raffarin a lancé en milieu de journée un "appel à la dédramatisation" tandis que Rachida Dati saluait "une victoire" pour l'UMP et "un grand moment de démocratie" sur i>Tele : "Ne dégoûtons pas les militants, qui se sont fortement mobilisés hier pour cette élection".

23h30 François Fillon ne contestera pas les résultats.

François Fillon annonce qu'il ne contestera pas les résultats, mais ajoute qu'ils ne sont pas "satisfaisants".

22h55 Copé déclaré vainqueur par la Cocoe

Le président de la Commission de contrôle des votes a déclaré Jean-François Copé vainqueur d'une très courte tête avec 50,03% des voix, soit 98 voix d'avance.

21h45 : On saura officiellement vers 23h

Roger Karoutchi, le directeur de campagne de Jean-François Copé,  a annoncé que la Cocoe livrerait ses résultats officiels à 23h. Interrogé sur les résultats, il a simplement expliqué que "Jean-François Copé est très serein" sans vouloir en dire plus…

21h Copé victorieux, selon une source proche de l'UMP

Selon une source proche de l'UMP, la Cocoe devrait annoncer la victoire de Jean-François Copé avec 491 voix d'avance sous peu. Les représentants des candidats ont maintenant quitté la Commission, qui est désormais réunie à huis clos. Eric Ciotti, le directeur de campagne de François Fillon, avait pour sa part quitté la Cocoe en milieu d'après-midi. Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez ont, eux, mené le barouf jusqu'au bout.
Eric Ciotti aurait déjà fait des appels du pied vers le camp Copé pour un ralliement rapide, le directeur de campagne de Fillon semblant maintenant ne pas être très convaincu par la ligne de la campagne choisie par son champion.

20h45 La Cocoe se réunit

La commission de contrôle interne vient de se réunir pour délibérer sur les résultats de l'élection opposant Jean-François Copé et François Fillon. Les deux camps confirment cette réunion. La Cocoe devrait annoncer qui remporte la présidence de l'UMP à l'issue de ces délibérations.

20h40 : Luc Chatel veut faire "cesser les blocages" et publier les résultats

Interrogé sur BFM TV, Luc Chatel, un soutien de Jean-François Copé, a déclaré : "Il faut savoir cesser les blocages", ajoutant : "Il y a un moment où il faut laisser la commission de contrôle publier ces résultats car c'est ce que nos militants attendent." Stigmatisant en creux les "recomptages systématiques" du camp Fillon – sans le dire – Luc Chatel a précisé qu'il n'observe "pas d'écart avec les résultats centralisés dimanche soir à l'UMP et qui donnent une légère avance à Jean-François Copé"

20h30 : recomptage et avocats mobilisés

Selon les derniers résultats des recomptages, François Fillon aurait 200 voix d'avance sur Jean-François Copé, mais ce dernier réclame l'annulation du scrutin dans les Alpes-Maritimes, ce qui inverserait la tendance. Les candidats prennent des avocats : François Sureau, avocat, spécialiste dans le contentieux électoral défendra François Fillon tandis que Jean-François Copé sera défendu par Maître Szpiner.

19h45 : L'UMP, un parti créé pour le rassemblement selon Alliot-Marie

"L'UMP a été faite pour mettre ensemble toutes les sensibilités de droite et du centre c'est-à-dire des gens qui ont à la fois des valeurs communes mais qui aussi des identités et des sensibilités différentes" a expliqué Michèle Alliot-Marie au micro de France Info, coupant court à ceux qui pensent que les résultats très serrés pourraient fragiliser le parti d'opposition.
"Il faut trouver  le moyen de faire en sorte que soit écouté, entendu, reconnu ceux qui ont une sensibilité plus à droite, ceux qui ont une sensibilité plus au centre, ceux qui comme moi sont des gaullistes c'est-à-dire qui font la synthèse" a-t-elle ajouté.

18h30 : Encore une vingtaine de départements en attente

La Cocoe poursuit son travail de recomptage et n'aurait plus qu'entre 10 et 20 départements à vérifier selon des sources à l'UMP.
Après Rachida Dati qui s'était réjouie plus tôt face à ce "grand moment de démocratie", c'est au tour de l'ancien ministre des Transports Thierry Mariani de s'exprimer : "L’UMP, avec 155.000 militants, a connu une élection serrée, donc on recompte, mais c’est un véritable succès". Avant de lancer : "Je me souviens qu’au PS, on a mis 4 jours pour nous donner les résultats…"
De son côté, Claude Guéant regrette la tournure des évènements : "Il aurait été plus sage d'attendre et de s'en rapporter au comptage de la Cocoe. C'est elle qui nous dira les résultats."

17h12 : Tout bénéfice pour le FN selon un spécialiste

"Quel que soit le vainqueur, Marine Le Pen a un boulevard devant elle", analyse pour sa part Christian Delporte, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Versailles et contributeur régulier à Atlantico. Notamment "parce que le score de 50-50 révèle la division des militants de l'UMP: une partie n'envisage des alliances qu'avec le centre et l'autre veut des alliances, au moins ponctuelles et locales, avec le FN". "Marine Le Pen profitera à plein" de ces tiraillements stratégiques, "notamment aux municipales de 2014. Je pense qu'il y aura la tentation de beaucoup d'élus locaux, poussés par les militants, de conclure des alliances avec le FN", selon Christian Delporte.

16h32 : Toujours le flou

Les résultats sont si serrés qu’aucun gagnant n’a encore été désigné. La commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales (Cocoe) continue les travaux de comptage interrompues à 4 heures du matin. Une dizaine de fédérations sont encore "épluchées". Dans ces régions, le duel Copé-Fillon se joue à quelques voix seulement...

15h15 : Vers une "co-présidence" de Copé et Fillon ?

L'idée émane du président de la fédération UMP du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, qu'il a exprimée dans un communiqué : "il y a au sein de l'UMP, deux sensibilités qu'il faut maintenant rassembler (...) L'UMP n'a de sens que parce qu'elle réunit à la fois une droite décomplexée pour reprendre les termes de Jean-François Copé et une droite plus modérée à l'image du Gaullisme social incarné par François Fillon", explique le député-maire du Touquet. "Personnellement, comme beaucoup de militants, c'est dans la synthèse de ces deux courants que je me sens le plus à l'aise".
A noter, dans le "Monde" du jour, ce titre : "Bal tragique à l'UMP : 1 ou 2 morts".

14h30 : Najat Vallaud-Belkacem : "un grand parti comme celui-là mérite mieux"

Première réaction du gouvernement à l'imbroglio au sein de l'UMP avec la porte-parole et ministre du droit des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem : "J’ai hâte que cela prenne fin car cela fait six mois que l’on n’a pas entendu une UMP constructive. On a eu droit à six mois de bataille interne caractérisée par la caricature permanente. Et je pense qu’un grand parti comme celui-là mérite mieux" a-t-elle expliqué sur BFM TV.
Sur la comparaison entre le psychodrame actuel à l'UMP et le congrès de Reims du PS en 2008 : "Ca nous rappelle des souvenirs, pourquoi s’en cacher ? Mais vous remarquerez que le PS a évolué depuis, qu’il a organisé des primaires ouvertes et citoyennes. Vous remarquerez aussi que la désignation de notre premier secrétaire s’est faite dans des conditions excellentes car nous avons aujourd’hui un parti rassemblé. Je veux envoyer un message d’optimisme à l’UMP. C’est aux Français qu’il faut s’adresser plutôt que de se replier sur soi-même".

14h06 : Tandis que la Cocoe compte et recompte, les langues se délient

Ça compte et ça recompte. Les procès-verbaux de quelques départements sont validés par la Cocoe, mais le verdict est encore attendu. Les résultats de plusieurs grosses fédérations doivent être examinés, dont ceux des Alpes-Maritime. Des cas litigieux sont mis en avant par les copéistes, à Nice, fief des fillonistes Christian Estrosi et Eric Ciotti.
De son côté Jean-Christophe Cambadélis joue la carte de l'ironie :"On est passé du statut de la droite décomplexée à la droite décomposée", déclare l'élu parisien dans une interview au Nouvel Observateur. "Quel que soit le vainqueur, François Fillon ou Jean-François Copé, il se retrouvera face à un dilemme. Il sera à la tête d'un parti qui s'est fortement droitisé", explique celui qui avait été le candidat malheureux au poste de premier secrétaire du PS

13h25 : à côté du vote du président de l'UMP, celui des motions...

Le duel Fillon-Copé et son (non-)dénouement improbable ont totalement éclipsé un autre vote qui s'est tenu en même temps : celui des motions. Représentant les différentes sensibilités du parti, elles s'inscrivent dans la tradition des courants au PS, une première à l'UMP.
Mais la Cocoe a décidé de privilégier dans un premier temps l'officialisation du vainqueur de la "principale" élection de ce dimanche, celle du président du parti, avant de rendre publics les scores des six motions en lice. Plusieurs sources à l'UMP notent que la "France moderne et humaniste", la "Droite forte" et la "Droite sociale" composent le trio de tête... sans qu'on en sache l'ordre.
Pendant ce temps, alors que fillonistes et copéistes s'écharpent malgré plusieurs appels au calme - notamment d'Alain Juppé et Xavier Bertrand, d'après plusieurs sources, plusieurs lieutenants de François Fillon auraient annulé leur participation à divers plateaux télé ce soir.

13h00 : l'UMP, "totalement tournée vers elle-même" pour Harlem Désir

Le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir déplore que "l'UMP soit aujourd'hui totalement tournée vers elle-même et vers sa guerre des chefs (...) Aujourd'hui la situation de l'UMP est marquée par la confusion, la contestation et la division".
Xavier Bertrand, qui avait tardivement appelé à voter pour François Fillon, lance à son tour un appel au calme : "Attendons le verdict de la Cocoe. Que tout le monde retrouve son calme et se taise, question de respect des militants", a annoncé l'ancien secrétaire général du parti sur son compte Twitter.

12h00 : Rachida Dati : "un grand moment de démocratie"

Au sein même de l'UMP, les réactions divergentes continuent de s'accumuler - fillonistes comme copéistes - mais plusieurs personnalités du parti tentent de se placer au-dessus de cette division. Ainsi, après l'appel au calme d'Alain Juppé qui a dit craindre "l'éclatement du parti", Jean-Pierre Raffarin a lancé de son côté sur RTL un "appel à la dédramatisation". Rachida Dati, de son côté, a salué "une victoire" pour l'UMP et "un grand moment de démocratie" sur i>Tele : "Ne dégoûtons pas les militants, qui se sont fortement mobilisés hier pour cette élection".
Valérie Pécresse, soutien de François Fillon, s'est déclarée éventuellement favorable à un nouveau vote sur Europe 1 : "Je n'ai aucune objection à cette idée, le sujet n'est pas là. Avant de revoter, il faut d'abord que l'on connaisse le résultat du vote".

11h00 : les autres partis se réjouissent... plus ou moins

Les mésaventures de l'UMP ne font pas que des malheureux : Marine Le Pen prédit ainsi "quatre années d'enfer" à l'UMP, tandis que Nicolas Dupont-Aignan se remémore son expérience : "En 2002 et 2004, j'avais été candidat à la présidence de l'UMP. A l'époque, j'avais été témoin de fraudes massives lors des élections" explique le fondateur de Debout La République.
A noter, toujours au FN, les réactions de Louis Aliot et Gilbert Collard :
Du côté du PS, atteint par une situation similaire lors du Congrès de Reims en 2008, les réactions sont plus discrètes. "Ca ne peut pas être pas une bonne nouvelle que de voir que la droite est à ce point en situation de se marginaliser sur le plan de sa crédibilité" note le porte-parole du PS David Assouline. "Nous voyons qu'il y a des contestations et que ni la solidarité, ni la fraternité ne viennent compenser le manque d'orientation de cette droite, ce n'est pas une bonne nouvelle pour la France". Enfin, à Europe Ecologie, Cécile Duflot se permet de donner un petit conseil à l'UMP...

9h41 : Juppé veut calmer le jeu

Alain Juppé entre en scène. Pour sortir d’une situation qu’il qualifie de "lamentable" et éviter "l’éclatement du parti", l’ancien ministre des Affaires étrangères appelle les deux candidats à faire cesser "immédiatement les invectives qu’échangent leurs partisans" et à accepter la décision de la Cocoe. Une fois le président élu, Alain Juppé appelle François Fillon et Jean-François Copé à se rencontrer pour engager "la réconciliation" et à entourer le président du parti d’une "instance de crise".

9h00 : Copé : "oui, j'ai gagné cette élection"

Jean-François Copé s'est montré très confiant sur le plateau de BFM/RMC ce lundi matin. Au micro de Jean-Jacques Bourdin, il a appelé "à ne pas prendre en compte les bureaux dans lesquels il y a eu des fraudes", évoquant notamment un "bourrage des urnes" dans les Alpes-Maritimes.  Mais même si on les prend en compte, "je ne crois pas que je perds", a-t-il assuré. Il déclare donc attendre "sereinement" la proclamation des résultats par la commission de contrôle (Cocoe).

8h30 : Copé et Fillon dans l'attente, la presse commente

Alors que les résultats sont toujours attendus, les éditorialistes de la presse commentent largement ce scrutin mouvementé. "Totalement surréaliste et grotesque ! L'élection à la présidence de l'UMP a tourné à la tragicomédie", assène ainsi Jacques Camus dans "la République du Centre". "On croyait avoir tout vu avec le congrès socialiste de Reims il y a quatre ans, et pourtant rarement parti gouvernemental aura donné spectacle aussi pitoyable que l'UMP hier", renchérit Bruno Dive dans "Sud-Ouest".
"Ce fut la nuit des longs couteaux", dénonce Jean-Michel Helvig dans La République des Pyrénées. Pour Jean-Michel Servant, du "Midi Libre", c'est "de la politique dans toute sa splendeur". Avec "son lot de scènes théâtrales pour pimenter à souhait ce scrutin fratricide : des fraudes, des invectives, un suspense haletant. Le tout conclu par un beau cafouillage au décompte des voix." De leur côté, François Fillon et Jean-François Copé qui se sont tous deux déclarés vainqueur patientent...

Mis à jour lundi 19 novembre à 7h

La Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales de l'UMP (Cocoe) chargée de veiller au bon déroulement de l'élection à la présidence du parti a arrêté ses travaux dans la nuit sans toutefois donner le nom du vainqueur.  Le président de la Cocoe, Patrice Gélard, a ainsi expliqué qu'"il nous manque les procès-verbaux de 50% des départements. Nous sommes dans l'incapacité de dire qui a gagné", ajoutant que les travaux devraient reprendre à 10 heures ce lundi.
Après être arrivé au siège de l'UMP, François Fillon, qui comme Jean-François Copé avait revendiqué la victoire dans la soirée, a par ailleurs estimé que personne ne pouvait encore "se prévaloir d'être élu à la présidence de l'UMP" déclarant que "notre formation politique est dans l'incapacité de donner un résultat. C'est un dysfonctionnement majeur qui fait peser un doute très important sur cette élection. J'en suis extrêmement choqué. Nous allons reprendre les travaux demain matin mais en tout cas, personne ne peut aujourd'hui se prévaloir d'être élu à la présidence de l'UMP tant que la commission n'a pas validé les résultats est elle est loin de le faire".
Pour rappel, les premiers résultats donnés dimanche soir étaient très serrés et surtout incertains. Jean-François Copé a ainsi revendiqué 1 000 voix d'avance, tandis que l'ancien Premier ministre parlait d'un peu plus de 200 voix d'avance en sa faveur. Les deux camps se sont par ailleurs accusés mutuellement de tricherie, le camp de Jean-François Copé annonçant même qu'il comptait saisir la commission internet de l'UMP pour des irrégularités à Nice, fief des fillonistes Christian Estrosi et Eric Ciotti.

Mis à jour à Minuit

Les deux candidats revendiquent la victoire, une situation inédite au sein de l'UMP. Selon Michael Darmon sur I Télé, "le parti se déchire en direct à la télévision". Eric Woerth rappelle qu'il faut "rester digne".
Michael Darmon a analysé la situation : "c'est le pire scenario pour pouvoir ensuite vanter une démocratie interne", concluant : "les socialistes peuvent se réjouir, ils n'ont pas d'opposition."
Bruno Beschizza, soutien de Jean-François Copé, a salué le choix des militants "contre les barons du parti", et ajouté "j'espère que les petites polémiques s’éteindront rapidement".
Rachida Dati a balayé l'accusation d'inélégance portée par le clan Fillon à l'encontre du clan Copé. Jean-François Copé n'aurait pas annoncé sa victoire trop tôt : "Dans une élection présidentielle, c'est aussi le candidat qui annonce sa victoire, avant qu'elle soit confirmée par le Conseil constitutionnel".
Six motions étaient présentées au vote des militants, et les résultats sont encore attendus.
Avec 59,87% des voix, François Fillon est officiellement vainqueur dans les Alpes-Maritimes.

Mis à jour à 23h45

François Fillon a également revendiqué la victoire, mais s'est montré plus prudent : "nous avons remonté tous les résultats de toutes les fédérations (...), ces résultats me donnent une courte victoire. Ils ne seront définitifs que lorsque la Commission chargée du contrôle des opérations de vote les aura confirmés." "Je ne laisserait pas voler la victoire aux militants", a-t-il précisé. Jean-François Copé se serait donc exprimé trop vite, avant l'annonce officielle de la Commission légitime, composée a parité de soutiens des deux camps.
Peu de temps après son annonce officielle, Jean-François Copé s'est voulu plus incisif et a demandé à François Fillon de reconnaitre sa victoire et de cesser "ce qui n'est pas digne d'une grande formation politique".

Mis à jour à 23h30

Jean-François Copé vient d'annoncer sa victoire : "les militants et les militantes de l'UMP viennent de m'accorder la majorité de leurs suffrages".
Il a lancé un appel au rassemblement en direction de François Fillon : "je souhaite des maintenant travailler la main dans la main avec lui et avec l'ensemble de ceux qui ne m'ont pas soutenu" et a également rendu hommage à Nicolas Sarkozy envers lequel il a rappelé sa "fidelité."
Le clan Copé revendique la victoire. 1000 voix d'avance et une contestation de 500 seulement : le clan Copé considère avoir gagné, comme l'a assuré Roger Karoutchi. Cependant le clan Fillon ne reconnait pas encore cette victoire.
Marc-Philippe Daubresse a également confirmé la victoire de Jean-François Copé : "Jean-François Copé ne peut plus être battu à ce stade".
Cependant, Rachida Dati, soutien de Jean-François Copé, tient a souligner que le rassemblement sera possible dès l’élection passée : "on ne s'est pas trompés d'adversaire. L'adversaire, c'est la gauche".
Valérie Pécresse a du son coté revendiqué la victoire de son clan, attendant l'arrivée de François Fillon qui doit s'exprimer à son QG parisien, elle a rappelé "nous attendons encore les résultats des Hauts de Seine, de Paris, des Alpes Maritimes. Les derniers résultats nous donnent 2000 voix d'avance à Paris, près de 1700 dans les Alpes Maritines, aujourd'hui nous revendiquons la victoire."

Mis à jour à 23h

Le député de Paris Bernard Debré, soutien de Fillon, a exprimé sa surprise face à ces résultats, plus serrés que ne laissaient présager les sondages. "Nous pensions, aux vues de sondages, que François Fillon l'emporterait largement. Il semble que cela soit extrêmement serré pour l'un ou pour l'autre. Ce qui nous donne comme impératif de nous réunir demain matin", a-t-il déclaré. Il a ajouté que le camp Fillon déposera sans doute "un certain nombre de déclarations".
Laurent Wauquiez de son coté a déclaré que François Fillon disposerait de 200 voix d'avance, information confirmée par Patrick Ollier. Laurent Wauquiez se rend à la Commission électorale interne au parti, la Commission de contrôle des opérations électorales (COCOE), a qui il reviendra de décider qu'il convient de recompter. Il a admis qu'il s'agissait de résultats serrés.
Sur I Télé, Eric Woerth a souhaité relativiser et apaiser les polémiques : "il ne sert à rien de décrédibiliser des ce soir le processus électoral de l'UMP", a-t-il affirmé.

Mis à jour à 22h30

Selon une source proche de Jean-François Copé, le député-maire de Meaux compterait 3000 voix d'avance sur 120.000 bulletins dépouillés.
A Nice, fief de Christian Estrosi et Eric Ciotti, soutiens de François Fillon, l'entourage de Jean-François Copé a annoncé ce soir qu'il allait saisir la commission interne de l'UMP, chargée de veiller au bon déroulement de l'élection du président, pour des "irrégularités". Des écarts sont apparus entre le nombre de bulletins dépouillés et le nombre de signatures, selon BFM TV et Nice-Matin.

Mis à jour à 18h30

Selon le sénateur UMP Roger Karoutchi, les résultats de l'élection devraient être connus "vers 23h30, minuit, mais pas demain".

Mis à jour à 18h13

François Fillon, après 1h10 d'attente, vient de voter dans le 7e arrondissement de Paris. Le scrutin est officiellement terminé, mais les personnes faisant la queue peuvent encore voter.
Le second candidat de cette élection, Jean-François Copé, est attendu vers 19h au siège de l'UMP. Ses partisans annoncent que "plus de 150 000 militants" auraient voté aujourd'hui.

Mis à jour à 17h38

Contrairement à certaines informations, les bureaux de vote ne fermeront pas à 20h30, prévient la commission électorale de l'UMP. Elle a néanmoins décidé que tous ceux qui seront encore dans la file d'attente à 18h pourront voter. Cette fermeture à 20h30, c'est "ce que voudrait faire croire l'équipe de François Fillon", a déclaré la députée Michèle Tabarot, soutien de Copé, à 20 Minutes.
Certaines files d'attentes sont estimées à plus d'une heure, à l'image de celle du bureau de vote du septième arrondissement de Paris, où vote François Fillon.

Mis à jour à 17h15

Face à l'affluence dans les bureaux de vote, l'heure de clôture du scrutin est repoussée à 20h30 partout en France, annonce i-Télé.
François Fillon vient d'arriver devant son bureau de vote, dans le septième arrondissement de Paris. Il a décidé de faire la queue parmi les militants, malgré l'importante file d'attente, selon des journalistes présents sur place.
Par ailleurs, selon une journaliste du Point, qui rapporte le témoignage d'un huissier, il y a bien eu des fraudes dans les Alpes-Maritimes.

Mis à jour à 14h15 :

Michèle Tabarot, députée des Alpes-Maritimes et soutien de Jean-François Copé fait état des soupçons de fraude dans les bureaux de Cannes et de Nice. Elle parle notamment de "fausses procurations" à Nice et d'une liste électorale incomplète et scindée "en trois" à Cannes. Les huissiers ont été sollicités pour vérifier ces accusations.
Eric Ciotti, député du même département et soutien de Fillon, a déclaré que ces soupçons de fraude sont des "attaques purement scandaleuses qui n'ont pas lieu d'être".
A la mi-journée, la participation était de l'ordre de 20% à 30% selon les départements, un chiffre jugé bon des deux côtés.
Jean-François Copé, l'actuel secrétaire général, a voté dans sa ville de Meaux (Seine-et-Marne), peu après 11h30. François Fillon votera à 16h à Paris.
Dix ans après sa création en 2002, l'UMP élit dimanche son troisième président après Juppé et Sarkozy. Un Sarkozy qui avait quitté cette présidence en 2007, après son élection à la présidence de la République. Depuis, la direction du parti était revenue à son secrétaire général, poste où se sont succédé depuis 2007 Patrick Devedjian, Xavier Bertrand et Jean-François Copé.
Ce dernier fait partie des deux candidats - son adversaire étant François Fillon - que les 325 066 militants doivent départager ce dimanche. 627 bureaux de vote ont été mis en place, au moins un par circonscription. Ils comptent en moyenne 500 inscrits chacun.
Les deux candidats ont déployé des scrutateurs et des observateurs pour s'assurer du strict respect des conditions du vote et prévenir toute tentative de fraude. Des huissiers sont également présents dans les fédérations les plus «sensibles»: Paris, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône mais également en Seine-et-Marne, département de Jean-François Copé, chez Valérie Pécresse dans les Yvelines et enfin dans le Gard.
Le scrutin se termine à 18 heures, et le nom du nouveau président devrait être connu dans la soirée. Les résultats du vote sur les motions ne devraient pas être connus avant le lendemain.
Car il y a un deuxième vote, aujourd'hui. Les militants peuvent voter pour l'une des six motions déposées par les différentes familles du parti. Si elles dépassent 10% des suffrages exprimés, elles se verront représentées à hauteur de leur poids politique dans les instances du parti.
La motion centriste "France moderne et humaniste" est menée par Luc Chatel (pro-Copé), Jean-Pierre Raffarin (pro-Copé) et Jean Leonetti (pro-Fillon). Elle veut éviter la droitisation du parti et le tirer vers le centre.
La motion "Droite populaire" de Thierry Mariani (pro-Copé) et Lionnel Luca (pro-Copé) joue, elle, sur les thématiques du Front national, au nom d'une droite "décomplexée.
"Les gaullistes" réunit les anciens cadres du RPR. Elle est menée par Michèle Alliot-Marie (non alignée), Gérard Larcher (pro-Fillon) et Henri Guaino (pro-Copé).
"La Droite forte", favorite dans les sondages, se revendique ouvertement de l'action et du volontarisme de Nicolas Sarkozy. Elle est menée par Guillaume Peltier (pro-Copé), Geoffroy Didier (pro-Copé) et Camille Bedin (pro-Copé).
"La Droite sociale" de Laurent Wauquiez (pro-Fillon) veut, elle, s'adresser aux classes moyennes, en luttant contre l'assistanat et les cadeaux aux riches.
Enfin, "La boite à idées" prône un vrai débat au sein de l'UMP et refuse le jeu des courants. Parmi ses propositions : "Ni FN, ni Front républicain" et un "choc compétitif massif".

DANS CETTE LAMENTABLE AFFAIRE DE VOTE DÉMOCRATIQUE, "L' OPPOSITION UMP A TOUCHÉ LE FOND DE LA PISCINE , ELLE COMMENCE À CREUSER".
merci a André Santini pour l'image

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