samedi 7 juillet 2012
Le foot prend le voile
La FIFA (Fédération internationale de
Football Association) a décidé d’autoriser les joueuses de religion
islamique à porter le voile en match. Toujours plus, toujours mieux.
Après la racaille attitude des Bleus et la culture de cité, les femmes
voilées sur le terrain.
La mainmise par le fric des Pays du Golfe sur le foot international
et français, le poids économique du Qatar qui organisera la Coupe du
monde en 2022 et dont la chaîne Al-Jazira Sport a acheté les droits de
retransmission de matchs, ne se fait décidément pas sentir du tout.
C’est à vous dégoûter définitivement du football. Quand mon fils de 10
ans, passionné du ballon rond et tenant du titre du record de
« jongles » des U11 Poussins du Villepreux Football Club, sera à peine
plus grand, la prière cinq fois par jour tourné vers La Mecque
sera-t-elle devenue obligatoire sur le terrain et le sandwich jambon
interdit ?
L’autorisation du port du voile demandée par la Confédération asiatique (AFC)
et le Prince Ali Bin al Hussein de Jordanie, un des six vice-présidents
de la Fifa, avait bénéficié en mars d’un « accord de principe » de
l’Ifab qui avait toutefois souhaité attendre le « résultat d’un examen
accéléré de toutes les questions liées, notamment sur le plan de la
santé et de la sécurité ». Des fois que les footballeuses se prendraient
les crampons dans le voile ?
« La mesure est désormais totalement approuvée », s’est réjoui Jérôme Valcke, le secrétaire général de la FIFA.
Adoptée « à l’unanimité », cette mesure bénéficiera d’abord d’une
période d’essai. La couleur, le design et la nature même des voiles
seront débattus en novembre à Glasgow lors d’une réunion de l’IFAB… Il
faut organiser et « merchandiser » la dhimmitude maintenant qu’elle est
installée. Demandez chez Décathlon le voile de votre équipe de foot
préférée ! Et portez-le fièrment.
Dans le monde musulman, la nouvelle a été accueillie dans la liesse.
« C’est une bonne nouvelle pour nous. C’est bon pour la communauté
musulmane », déclare Alex Soosay, secrétaire général de la Confédération
asiatique de football, dont le siège se trouve à Kuala Lumpur, capitale
de la Malaisie, pays majoritairement musulman.
Les pays du Golfe applaudissent
Les monarchies du Golfe ont aussi salué cette nouvelle.
« Cette décision, attendue avec impatience, fait notre très grande
joie », renchérit la présidente de la commission du sport féminin au
sein de la fédération koweïtienne de football (FKT),
cheikha Naïma Al-Sabah, dont la sélection féminine de football
participe à diverses compétitions, tout comme celles des Emirats arabes
unis, du Qatar et de Bahreïn.
Ça ne changera rien en revanche pour le sultanat d’Oman ni pour la
très ouverte Arabie Saoudite où les femmes sont de toute façon
interdites de toute activité sportive publique.
Les seules à réagir pour le moment ce sont les féministes. Les
seules apparemment que le port du voile sur le terrain de foot semble
déranger. Ni laïcs ni responsables des autres religions n’ont encore
ouvert leur bec.
« Ni Putes Ni Soumises » a dénoncé une « régression ». Quelle
régression ? Un retour au Moyen-âge chrétien aussi ? Qui a jamais voulu
voiler les femmes en France à part l’islamisme d’aujourd’hui ?
Depuis quand la règle religieuse s’impose-t-elle au sport ? Après
avoir longtemps résisté, le Board, organe garant des lois du football, a
accepté une modification majeure de son règlement, qui théoriquement
exclut toute forme d’expression politique ou religieuse sur les
terrains. Elle a été réclamée par les dirigeants musulmans. Derrière
cette décision se cachent à la fois le mépris total des femmes et la
toute suprématie de l’argent. Les gens de la Fifa et du CIO (Comité international olympique) sont clairement achetés.
Avant les pays du Golfe c’est l’Iran qui était à l’avant-garde de la
bataille pour l’autorisation du voile islamique. Le pays avait même
porté plainte contre la Fifa après avoir été empêché en juin 2011 de
disputer un match de qualification aux JO 2012 contre la Jordanie, en
raison de l’interdiction du voile islamique.
A Narbonne (Aude), un arbitre avait refusé de diriger un match entre
Narbonne et le Petit-Bard Montpellier, les joueuses visiteuses s’étant
présentées sur le terrain la tête couverte d’un foulard. C’est lui
désormais qui risque le carton rouge.
Et souvenons-nous des JO de Barcelone de 1992, où l’athlète
algérienne Hassiba Boulmerka avait été menacée par les islamistes, car
elle avait couru en short. Elle avait répondu avec beaucoup de cran que
ça ne lui viendrait pas à l’esprit d’entrer dans une mosquée avec un
short, mais que sur une piste d’athlétisme, elle respectait les règles.
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