TOUT EST DIT

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jeudi 19 avril 2012

Hollande annonce en douce la dépénalisation de la drogue

Les ruses de sioux et les danses du ventre de François Hollande ne trompent plus personne. S’il poursuit sa campagne d’évitement et de « oui mais… », le candidat socialiste a laissé le soin à son Monsieur Sécurité, François Rebsamen, d’annoncer en toute discrétion la « contraventionnalisation » des drogues dites douces. Une dépénalisation qui ne dit pas son nom… à l’image de la méthode Hollande.
Qu’est-ce que la « contraventionnalisation » du cannabis ? Les équipes de campagne de François Hollande ont du bien se creuser la cervelle pour inventer ce néologisme hideux qui recouvre une réalité pas beaucoup plus ragoutante. Un terme choisi chirurgicalement par le candidat socialiste pour draguer l’électorat jeune sans s’aliéner la majorité de la population qui est opposée à la dépénalisation de la drogue.
La « contraventionnalisation » promise par Hollande est une astuce rhétorique (de plus) qui permet de mener les réformes sociétales libertaires qu’affectionnent tant les socialistes (et qui ont pour mérite d’être symboliques et « progressistes » sans coûter un centime) sans avoir à dire la vérité aux Français.
Car si le cannabis est considéré comme une drogue douce par les bobos de la rive gauche parisienne, la majorité des Français, et notamment les nombreux parents dont les enfants sont confrontés à ce fléau, savent que les distinctions entre drogues dures et douces qui font fureur chez les sociologues et les journalistes de Libération, sont fallacieuses et qu’il ne faut rien concéder à la drogue et aux trafiquants.

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