François Hollande a trouvé la parade à la crise historique que traverse l’Europe : ajouter de la dette à la dette… et des dépenses publiques à
un budget de l’Etat déjà en situation d’obésité morbide ! Une course en
avant dans l’endettement qui depuis trente ans est le seul mot d’ordre
de la gauche française (et hélas pendant longtemps d’une partie de la
droite).
En dévoilant un programme très à gauche qui fleurait bon la démagogie marxiste (avec la « finance » comme ennemi invisible et bouc-émissaire de toutes nos erreurs), François Hollande a démontré qu’il ne comptait aucunement rectifier le tir, mais au contraire augmenter encore les dépenses publiques en faisant payer d’avantage d’impôts aux classes moyennes, moteur d’une hypothétiques croissance française.
Deux mesures-phares du programme du candidat socialiste suffisent à résumer la situation : le retour à la retraite à 60 ans et l’arrêt de la politique de non-renouvellement d’un fonctionnaire sur deux. Deux propositions totalement démagogiques et désastreuses pour l’économie française.
Non content, de stopper les efforts (insuffisants et trop parcellaires) du gouvernement pour réduire les déficits publiques et limiter un minimum les dépenses de l’Etat, François Hollande est donc parti pour accroître encore le train de vie de l’Etat… Une politique de dépenses publiques qu’il compte financer par l’impôt en sacrifiant les classes moyennes.
Car l’effort que le candidat socialiste va demander aux classes moyennes est tout bonnement hallucinant : augmentation de l’impôt sur le revenu, indexation du prix du gaz et de l’électricité sur ces mêmes revenus, suppression du quotient familial en fonction des revenus,…
La gauche fait donc encore une fois le choix de la dépense publique, financée par un coût de bambou fiscal sans précédent… Tout ça pour ne pas briser le tabou de la dépense publique et conserver le mammouth gras de l’Etat-providence.
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