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mardi 28 juin 2011

La zone euro travaille à un plan B sur la Grèce

La zone euro travaille à un "plan B" pour éviter la faillite de la Grèce et une contagion à d'autres pays au cas où le nouveau programme d'austérité du Premier ministre Georges Papandréou serait rejeté cette semaine au Parlement. 

La zone euro travaille à un "plan B" pour éviter la faillite de la Grèce et une contagion à d'autres pays au cas où le nouveau programme d'austérité du Premier ministre Georges Papandréou serait rejeté cette semaine au Parlement, selon un responsable européen.
Les modalités d'un deuxième plan d'aide pour la Grèce seront discutées "dans les deux semaines à venir", a indiqué lundi 27 juin un porte-parole de la Commission européenne, alors que le Parlement grec entame en session plénière un débat sur le projet de budget pluri-annuelle d'austérité. "Les contours (du 2e plan d'aide à la Grèce) sont en train encore d'être discutés et vont continuer à être discutés dans les deux semaines à venir", a indiqué Amadeu Altafaj, le porte-parole du commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn, lors d'un point de presse. Il a notamment évoqué les consultations "informelles" en cours avec les acteurs du secteur financier afin de déterminer les "options" envisageables pour leur participation à ce plan d'aide.

Réunion des ministres le 3 juillet

Les ministres des Finances de la zone euro se retrouvent dimanche 3 juillet pour une réunion extraordinaire sur la Grèce, qui "sera très centrée sur la cinquième tranche" des 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans promis l'an dernier à Athènes par les Européens et le Fonds monétaire international, a indiqué Amadeu Altafaj. Les propos du porte-parole laisse planer le doute sur une possible solution à cette occasion. "Je ne peux pas anticiper", a-t-il dit.
Le versement est conditionné au vote dans la semaine par le Parlement grec d'un plan d'austérité très impopulaire très attendu en Europe.
Mais Athènes a parallèlement demandé officiellement la semaine dernière aux Européens et au FMI un deuxième plan d'aide, qui devrait atteindre un montant "similaire" à celui de l'an dernier, selon son Premier ministre Georges Papandréou.
Une autre réunion des ministres des Finances est prévue de longue date pour le 11 juillet.

La zone euro pas en danger

Pascal Lamy minimise quant à lui les risques des difficultés de la Grèce sur l'ensemble de la zone euro. "La Grèce, c'est (seulement) 5% de l'économie européenne", a indiqué le directeur de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) sur France Info, lundi. "Je ne crois pas que cela puisse contaminer l'ensemble de l'économie européenne", a-t-il ajouté.
Pascal Lamy a par ailleurs indiqué qu'il n'était pas "encore tard" pour sauver le pays du défaut de paiement. "C'est une histoire classique d'un petit pays qui, pendant longtemps, a dépensé plus qu'il n'en a gagné parce qu'il a emprunté à des taux très bas".
Déplorant l'insuffisance de discipline au moment de l'intégration d'Athènes à la zone euro, Pascal Lamy a estimé que l'Europe payait "des décennies de laxisme" envers certains pays.
Lors d'une conférence de presse, Nicolas Sarkozy a confirmé que le gouvernement et les banques françaises allaient proposer un nouveau plan pour la participation des créanciers privés de la Grèce au sauvetage du pays, "espérant" qu'il serait adopté par l'Union européenne. Cette proposition élaborée par le Trésor français et des banques françaises, permettrait aux créanciers privés de ne réinvestir que 70% des dettes remboursées par Athènes. Elle a été au menu des discussions organisées lundi à Rome entre responsables européens et représentants des banques.

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