TOUT EST DIT

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samedi 31 décembre 2011

Une bonne année 2012 (quand même)

Ce soir, Nicolas Sarkozy va sacrifier à la rituelle cérémonie des vœux. Le président devrait faire dans le sobre. L'exercice s'annonce ardu. Difficile il est vrai d'évoquer comme l'an passé une nouvelle « année utile » — après le contre-exemple de celle qui s'achève par l'entrée du pays en récession économique. Surtout quand l'avenir n'apparaît guère enthousiasmant, plombé par son lot d'augmentations dès le 1er janvier et rythmé par une présidentielle dont on peine à saisir pour l'heure une quelconque dynamique de changement… Un regard rétrospectif offre pourtant des raisons, sinon de se réjouir, au moins d'attendre des surprises. En 2011, on a ainsi eu un accident nucléaire au Japon, une icône de la geek culture, Steve Jobs, vrai révolutionnaire de nos modes de vie, qui s'est éteint, la sidérante chute de DSK, une crise européenne qui croît de manière implacable, mais aussi des régimes autocratiques qui s'effondrent dans le monde arabe, un terroriste mythique qui disparaît quasi fugitivement (qui parle encore de Ben Laden ?) ou l'irruption dans le monde entier de nouvelles formes de contestation inédites. Autant d'événements inimaginables il y a douze mois… Plus personne n'ose aujourd'hui revendiquer un sens de l'Histoire ou prétendre qu'elle a atteint sa fin… sinon les adeptes de la cosmologie maya qui l'ont daté au 21 décembre prochain. À défaut de certitudes, cet avenir mouvant peut donc apporter son lot de tragédies mais aussi de motifs d'espérances. De quoi pouvoir légitimement — et sincèrement — souhaiter une heureuse année à tous nos lecteurs.

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