TOUT EST DIT

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lundi 14 novembre 2011

« Blanc bonnet et bonnet blanc », le retour


Suite à la démission du général de Gaulle en 1969, la dispersion des candidatures à gauche aboutit à un duel entre les candidats de droite. « Pompidou-Poher, c'est bonnet blanc et blanc bonnet », lance le communiste Jacques Duclos, arrivé troisième avec 21,3 % des voix, qui appelle ses partisans à ne pas se rendre aux urnes. L'arme est ressortie du fourreau aujourd'hui par les adversaires de François Hollande et Nicolas Sarkozy, considérés comme les deux favoris. Qui sera la « troisième voie » ? Le sport des jours à venir sera de démontrer que le challenger Hollande n'est pas une alternative suffisante. « Nicolas Sarkozy est pour la rigueur, et François Hollande est pour "donner un sens à la rigueur"», ironise Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, ils « ont la même analyse de la crise » et sont « d'un autre temps », ils « ne voient pas la faillite du système ». Les écologistes ont donné de la voix ce week-end pour tenter d'imposer leur exigence de sortie du nucléaire. Les négociations avec le Parti socialiste se sont muées en bras de fer. Les autres partis n'ont pas tardé à réagir : « ils échangent des centrales nucléaires contre des circonscriptions », tranchent Mélenchon et Copé. Les électeurs ne sont pas dupes. Ils ont raison de penser qu'élire un président et de nouveaux députés ne suffira pas à relever les défis qui attendent la société. Mais ils savent aussi que l'exercice du pouvoir sera très différent selon la personnalité qu'ils choisiront. Ils ont, de toute façon, à faire très attention aux sirènes du changement radical. Elles sont comme la flamme de la bougie. Elle brûle les ailes des papillons qu'elle attire dans la nuit.

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