TOUT EST DIT

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mardi 5 juillet 2011

Sarkozy dans les pas de Pompidou

ne change rien. Moins d’une semaine après avoir été brutalement agrippé par la veste lors d’un déplacement dans Lot-et-Garonne, le président n’a pas dérogé à ses habitudes en s’offrant ce mardi un copieux bain de foule à Montboudif (Cantal), village natal de Georges Pompidou.
«Pas question de modifier le protocole habituel, ce serait donner l’impression qu’on a accordé à cet événement plus d’importance qu’il n’en a vraiment eu», commente son entourage.

Le chef de l'Etat s’est donc rendu sur les terres de l’ancien président pour célébrer le centième anniversaire de sa naissance, tranquillement, comme si de rien n’était, se gardant bien de faire la moindre allusion aux nouveaux rebondissements autour de l’affaire Strauss-Khan.

Guaino «effaré, comme tout le monde, par cette affaire»

Ne rien dire et ne rien changer. Consigne avait d’ailleurs été donnée à ceux qui l’accompagnaient d’en faire de même. , Jean-François Copé et ont joué le jeu... mais pas Henri Guaino. Revenant sur des propos qu’il a prononcés le matin même sur Europe 1, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy s’est permis de réaffirmer en marge du déplacement qu’il était «effaré, comme tout le monde, par cette affaire», tout en rejetant les soupçons de complot alimentés par certains à gauche. «Comme si la France avait manipulé la justice américaine, soupire-t-il en haussant les épaules, les yeux tournés vers le haut. Cette histoire concerne uniquement la gauche. C’est leur problème, pas le nôtre !»

La Porsche de Pompidou

Ce mardi, c’est surtout sur les pas de Georges Pompidou, «un président moderne et réformateur», que Nicolas Sarkozy a voulu tracer son sillon. «Il n’y a pas une photo sans qu’on ne le voie pas avec une cigarette», sourit-t-il malgré tout en visitant le musée dédié à l’ancien président, lui qui ne fume pas. Quelques minutes plus tard, face à 2 000 personnes, il défend l’héritage pompidolien qu’il veut faire sien : «La vie quotidienne le passionnait. Il regardait toujours la politique comme une question de civilisation (...), lâche Sarkozy à la tribune d’un gigantesque barnum aménagé au milieu des champs, sous intense odeur de foin coupé. Puis, sous des airs de président déjà en campagne, il affirme qu’après «presque 40 ans de crises ininterrompues, de mutations douloureuses (...) le temps est venu de nous réconcilier avec ce que nous sommes profondément, de reprendre confiance», ajoute-t-il.

Henri Guaino, lui, a été plus malicieux en se souvenant que lorsqu’il était Premier ministre, «Pompidou arrivait aussi en Porsche à Matignon... Et personne ne lui a jamais reproché».

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