TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 22 juillet 2011

Dette : Les détails du nouveau plan pour sauver la Grèce

Le deuxième programme de sauvetage pour la dette grecque est désormais connu dans ces principaux termes. Un défaut de paiement partiel du pays n'est plus exclu alors que l'introduction d'une taxe bancaire aux pays de l'UE pour aider la Grèce, envisagée par la France notamment, n'est plus d'actualité.

Les dirigeants de la zone euro étaient réunis ce jeudi à Bruxelles pour établir un deuxième plan de sauvetage de la Grèce. Ils se sont mis d'accord en fin de journée. Voici les principaux points de ce nouveau plan, qui prévoit notamment de racheter la dette publique aux investisseurs privés sur les marchés avec plus de capacité pour le Fonds de secours de l'Union monétaire. Mais aussi d'allonger au sein de la zone euro la durée de ses prêts aux pays en difficulté, et de réduire le taux d'intérêt demandé à ces pays.

Montant. Le montant de l'aide pour la Grèce est en discussion, mais un chiffre de 71 milliards d'euros de prêts nouveaux est évoqué. En tout, une aide de109 milliards d'euros de prêts qui viendront en comptant l'aide du Fonds monétaire international.

Prêts assouplis pour les pays en difficulté. La zone euro compte allonger de 7 ans et demi à 15 ans au minimum la durée de ses prêts aux pays en difficulté comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal, et réduire le taux d'intérêt qu'elle leur demande de 4,5% à 3,5%.
Une contribution des créanciers privés. Les créanciers privés de la Grèce (banques, assurances, fonds de pension...) vont eux aussi participer à l'effort. Leur contribution n'est pas encore chiffrée, mais ils auront le choix entre se faire racheter leurs créances à un prix moindre ou échanger les obligations grecques contre d'autres titres à plus longue durée, jusqu'à 30 ans pour rééchelonner la dette. Les créanciers ne pourront donc pas retrouver une partie des sommes qui leur sont dues. 49,6 milliards d'euros devraient donc provenir du secteur privé. Mais à plus long terme, Nicolas Sarkozy a déclaré jeudi soir qu' « au total, l'effort sera de 135 milliards d'euros » pour les seuls créanciers privés de la Grèce.
Un défaut de paiement certain. Si les créanciers privés ne récupèrent pas la totalité des sommes initialement dues, les agences de notation devraient donc considérer qu'il s'agit d'un défaut de paiement sélectif, ou partiel, de la Grèce. Ce qui veut clairement dire que les dirigeants européens reconnaissent qu'il est fort probable que la Grèce soit en défaut de paiement au final, tout en prévenant d'une situation « exceptionnelle » qui ne serait pas autorisée pour les autres pays en difficultés à l'avenir (Irlande et Portugal notamment).

0 commentaires: