TOUT EST DIT

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dimanche 19 juin 2011

Le guêpier grec

Il faudra quand même en arriver un jour à parler vrai et à dire quatre vérités sur une crise qui menace l’ensemble des pays européens et qui va planer sur la campagne présidentielle française.

1) La Grèce n’aurait jamais dû entrer dans l’Europe au regard de sa situation réelle de l’époque : les gouvernements grecs successifs ont honteusement triché sur leurs comptes publics, les gouvernements européens, les banques, allemandes, françaises et autres ont été comp lices en faisant semblant de ne pas voir les mensonges : l’erreur majeure est hélas derrière nous.
2) Aujourd’hui que la Grèce est en état de banqueroute avec 350 milliards d’euros de dettes, les plans successifs pour éteindre l’incendie ne sont pas efficaces. Déjà l’Europe et le FMI ont mis en place un prêt de 110 milliards d’euros sur trois ans et on sait que ce prêt ne sera pas remboursé. A elle seule la part de la France représente un tiers de notre impôt sur le revenu ! Combien pour le 2e plan qui se prépare ?

3) Il n’y a en fait que deux solutions possibles dont la première serait d’abandonner la Grèce à son destin en l’excluant de la zone euro. Sachant que l’onde de choc serait considérable et que la porte serait ouverte à une désagrégation rapide de l’Europe actuelle et à la fin de l’euro.

4) La seule alternative à l’exclusion est l’assistanat, les pays européens s’engageant à prêter des sommes considérables à la Grèce pendant de longues années. Une sorte de plan Marshall européen qui impliquerait au minimum une mise de la Grèce sous tutelle renforcée avec un budget contrôlé. Le risque étant d’ouvrir un précédent à d’autres pays en difficulté : un, deux, trois et retour à l’Europe de 1950.

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